Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sidwaya | Burkina Faso | 08/12/2009 | Lire l'article original
Le but recherché, à travers cette rencontre, est de permettre aux assureurs et aux populations d’accéder aux soins de santé. La question de santé interpelle tout le monde et il faut chercher les voies et moyens de rendre accessible ce projet de santé.
Pendant quatre heures de temps, les conférenciers Mathias Somé, consultant et le professeur Paul Kiemdé de l’Université de Ouagadougou, se sont longuement attardés sur les questions de la protection sociale. Ils ont également proposé des pistes pour surmonter les difficultés. Ils ont en outre, soulevé l’importance d’une communication fiable pour la population et des mécanismes de subvention de soins de santé par le gouvernement.
Selon eux, les principes de base de la structure sont l’équité, l’égalité des traitements, la responsabilité générale de l’Etat, la solidarité nationale, le recouvrement, la gestion des risques, le système d’information, l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et l’Assurance maladie volontaire (AMV). Les conférenciers ont affirmé que les finances devront provenir des travailleurs salariés, des acteurs de l’économie, du secteur formel et informel, des partenaires techniques et financiers.
Ils ont tous salué l’initiative des mutuelles et ensuite, rappelé que celles-ci sont confrontées aux difficultés de recouvrements financiers, des exclusions du secteur rural et informel et organisationnelles. Quant au secrétaire permanent de l’assurance maladie, Saïbou Seynou, il a souligné que la maladie est source de pauvreté. Ainsi pour lui, il faut agir ensemble.
La santé est un bien public, un droit humain et il faut proposer un schéma de projet pour l’implantation de l’assurance maladie au Burkina. "Assurer les uns et les autres est une dynamique qui est faite et se fera avec tous les acteurs, il est temps de prendre des paramètres pour répondre aux risques maladies de la population" , a affirmé le secrétaire permanent de l’assurance maladie, Saïbou Seynou.
Les conférenciers ont souhaité que des mesures idoines soient envisagées par l’Etat pour le bon fonctionnement du nouveau projet de santé au Burkina Faso.
Nida OUEDRAOGO
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux