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L'express de Madagascar | Madagascar | 07/12/2009 | Lire l'article original
« La crise a affecté la plupart des membres qui côtisent pour le fonds de garantie. Ainsi, peu de liquidités ont été collectées au cours de cette année », explique Jack Rasoanaivo, responsable du fonds de garantie au sein de l’association Fifafi d’Analamanga, qui s’inquiète de l’avenir des PVVIH à Madagascar.
Dettes de Ar 10 millions
Depuis sa mise en place, plusieurs malades ont pu bénéficier de ce fonds. Actuellement, ils sont désemparés face à cette situation. « L’association de Fonds de solidarité a pu prendre en charge 75 PVVIH et cinq enfants au cours de cette année. Avec cet effectif, nous enregistrons une dette de plus de 10 millions d’ariary auprès des hôpitaux de référence », affirme le responsable.
Il explique que les soins médicaux coûtent cher. Une PVVIH dépense Ar 60 000
pour un bilan médical et Ar 100 000 pour le traitement des infections.
Des généreux donateurs sont venus en aide au fonds de garantie. Pour ne citer
que le collège de France, la société Shell Madagascar. « Les besoins sont encore
énormes. Le fonds de garantie ne doit en aucun cas être minimisé. La vie des
PVVIH en dépend énormément », souligne Jack Rasoanaivo.
Les cotisants du fonds de garantie dont les associations de prise en charge,
les associations confessionnelles et les entreprises organiseront bientôt une
levée de fonds avec le programme des Nations unies pour le développement afin
de procéder au recouvrement des dettes et assurer le bon fonctionnement des
fonds pour l’année à venir.
Fanja Saholiarisoa
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