Vous organisez un congrès médical en Afrique ?
Demandez, dès maintenant, notre dossier de Partenariat congrès APIDPM.
Vous avez une expertise dans un domaine précis et souhaitez apporter votre expérience et aider nos auteurs à publier de meilleurs articles ?
Publié en Français dans Odonto-Stomatologie Tropicale Volume 38 - Mars 2015 pages 23-33
Article Open access
Auteurs : J.S. Diouf, P.I. Ngom, M.S. Fadiga, K. Diop-Ba, A. Badiane, O. Sonko, F. Diagne - Sénégal
Introduction : Le rôle des amygdales palatines obstructives dans la genèse des anomalies squelettiques et dentoalvéolaires sagittales est largement évoqué dans la littérature orthodontique mais reste controversé. Les données fournies par la littérature sur la probable relation entre l’hypertrophie des amygdales et l’existence de ces anomalies étaient subjectives. L’objectif de cette étude était de rechercher une association entre des amygdales palatines obstructives et les anomalies squelettiques et dentoalvéolaires sagittales.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale réalisée chez des enfants âgés entre 6 et 12 ans. Les sujets sont divisés en deux groupes (A et B) selon le caractère obstructif des amygdales palatines. Sur chaque enfant des mensurations céphalométriques ont été réalisées. Les données recueillies ont été analysées grâce au logiciel SPSS 20.0. Un test t a été réalisé pour comparer les variables quantitatives selon le caractère obstructif ou non des amygdales. Le seuil de signification est fixé à p = 0,05.
Résultats : Une convexité significativement plus marquée a été notée chez les sujets du groupe B ainsi qu’une tendance à la rétro-mandibulie, à des rapports squelettiques de classe II et à des rétroversions ou rétroalvéolies incisives comparés aux sujets du groupe A.
Conclusion : Une évaluation précoce des enfants présentant une hypertrophie des amygdales va permettre de prévenir les conséquences sur les structures squelettiques faciales et dentoalvéolaires. Ainsi, seront prévenus les traitements tardifs et plus agressifs qui ne sont pas toujours aussi efficients que lorsqu’ils étaient effectués pendant l’enfance.
Introduction: The role of obstructive tonsils in the sagittal dimension of the skeleton-dental abnormalities is widely discussed in the literature but remains controversial. Data on the probable relationship between obstructive tonsils and the presence of these abnormalities were subjective. The objective of this study was to quantify the relationship between the obstructive character of the tonsils and the sagittal cephalometric measurements.
Materials and methods: A cross-sectional study was performed in children aged between 6 to 12 years divided into 2 groups (A and B) according to the obstructive character of the tonsils. Cephalometric measurements were recorded on each child. Data were analyzed using SPSS 20.0 for Windows. At Student test was used to compare quantitative variables according to the obstructive character of the tonsils. Significance was set at p = 0.05
Results: Subjects with obstructive tonsils (group B) are significantly more trend to have a convex facial profile and a skeletal class II with more mandibular retrusion and retroclined incisor compared with subjects without obstructive tonsils (group A).
Conclusion: Early evaluation of children with obstructive tonsils can prevent sagittal dimension of the squeleto-dental abnormalities caused by upper airway obstruction. Thus late and more aggressive treatments which are not always as efficient as when they were performed during childhood will be avoided.
Cet article est actuellement coté (1,0 étoiles) par les abonnés de Odonto-Stomatologie Tropicale électronique.
Il a été consulté 5283 fois, téléchargé 30 fois et évalué 2 fois.
3 commentaires ont été postés à propos de cet article
l'idée est originale mais certains points ne sont pas claires comme par exemple la non inclusion des sujets avec hypertrophie des amygdales linguales qui butent à la fois sur la langue et le pharynx, pourquoi?
l'idée est originale mais certains points ne sont pas claires comme par exemple la non inclusion des sujets avec hypertrophie des amygdales linguales qui butent à la fois sur la langue et le pharynx, pourquoi?
l'idée est originale mais certains points ne sont pas claires comme par exemple la non inclusion des sujets avec hypertrophie des amygdales linguales qui butent à la fois sur la langue et le pharynx, pourquoi?
N. B. : pour ajouter un commentaire, tapez votre texte dans le formulaire mis à votre disposition sous l'article intégral.
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
OST pratique
Consulter
Publier
Actualités
Partenariats
Site éditeur :