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Articles médicaux de Santé tropicale

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5304 - Avril 2006 - pages 219-223

Contacter Professeur Gustave Bobossi Serengbe Le paludisme grave de l’enfant à l’hôpital préfectoral de Bouar (Centrafrique)note

Auteurs : BOBOSSI-SERENGBE G, NDOYO J., MUKESHIMANA T., FIOBOY R, AYIVI B - Centrafrique


Résumé

Objectifs : Décrire les principales formes cliniques du paludisme grave de l'enfant et évaluer le pronostic vital.
Patients et méthodes : Il s'agissait d'une enquête prospective transversale qui s'est déroulée à l'hôpital préfectoral de Bouar situé à 440 km de la capitale du 1er décembre 2001 au 30 mai 2002. L'étude a concerné les enfants de 1 mois à 15 ans présentant à l'admission une goutte épaisse positive et au moins un des signes des manifestations du paludisme grave tel que défini par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Résultats : Cent quarante quatre enfants étaient hospitalisés pour paludisme grave (42 % des hospitalisations). Les enfants de 1 mois à 3 ans étaient les plus touchés (93,7 %) ; l'âge était de 31,5 mois et les extrêmes variaient de 6 à 59 mois. Les formes cliniques les plus fréquentes étaient la forme anémique (38,8 %), la forme digestive (20,8 %) et la forme neurologique (16,8 %). Le traitement a fait appel à deux volets : le traitement étiologique par la quinine (96,8 %) et la sulfadoxine pyriméthamine (3,2 %). Le traitement symptomatique est dominé par les antipyrétiques (87,3 %), les anticonvulsivants (50 %), la transfusion sanguine (28,4%) et la réhydratation (16,2 %). La létalité reste élevée avec 24 décès (18 %) et a plus concerné la forme anémique isolée ou associée (21 décès sur 24).
Conclusion : Le paludisme grave est le principal motif d'hospitalisation des enfants à l'hôpital préfectoral de Bouar. Son diagnostic tardif est un facteur favorisant de la létalité élevée. Le risque lié à la transfusion sanguine surtout en milieu semi rural impose une bonne prise en charge du paludisme simple et la lutte contre la carence en fer.

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