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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 277-283
Auteurs : G.G. KAYA, C. MAKITA BAGAMBOULA, C. GOMBE-MBALAWA, J.F. PEKO, J. KOKOLO, L. MANVOURI, M. MADZOU, M. MALENGA - Congo-Brazzaville
Buts : Notre étude a pour but de déterminer les différents types histologiques des tumeurs oculaires et des annexes rencontrées en milieu hospitalier.
Matériel et méthodes : Une étude descriptive des lésions anatomo-pathologiques a été réalisée sur un lot de 86 biopsies de tumeurs oculaires malignes et bénignes examinées de 1985 à 1993. Les prélèvements ont été fixés dans le formol et colorés. Les tests statistiques utilisés ont été le test c2 pour la comparaison et l'étude de l'homogénéité des données.
Résultats : Les 86 tumeurs observées représentent 0.23 ± 0,01 % des affections oculaires. On note plus des tumeurs des annexes que celles du globe oculaire avec 53 cas (61.4 %) contre 33 cas (38.4 %). Les tumeurs malignes sont plus nombreuses avec 53,5 ± 5,5 % des cas sont plus nombreuses que les tumeurs bénignes (p < 0.05). Les types histologiques se répartissent de la manière suivante : tumeurs épithéliales 30,3 %, tumeurs rétiniennes (rétinoblastomes 30.3 %), tumeurs vasculaires (19.6 %), tumeurs embryonnaires (6,9 %), tumeurs lymphoïdes et mésenchymateuses (5,8 %), tumeurs lacrymales (2.3 %), phakomatoses (1.2 %), tumeurs osseuses (1.2%). Les tumeurs malignes les plus fréquentes sont le rétinoblastome (30.3 %), les carcinomes épidermiques (11,1 %), le lymphosarcome (2,3 %) et le cylindrome de la glande lacrymale (2.3 %). Les tumeurs bénignes les plus fréquentes se distribuent de la manière suivante : angiomes et hémangiomes (18,5 %), kystes épidermoïdes (6,9 %), papillomes (6,9 %), adénomes pléomorphes des paupières (3,4 %). Les tumeurs secondaires représentent 7 % de l'ensemble.
Conclusion : Les résultats obtenus confirment les données de la littérature sur la fréquence des tumeurs et leur distribution selon les différentes formes cliniques et histo-pathologiques. Les différences observées dans la distribution de certaines formes histologiques sont liées à un biais de recrutement des biopsies. Une meilleure connaissance de l'incidence de ces maladies nous permettra d'améliorer l'association de la chirurgie à la chimiothérapie et la radiothérapie lorsque les anticancéreux, la curithérapie et la téléthérapie pourront être disponibles et accessibles en milieu africain.
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