Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5403 - Mars 2007 - pages 125-131
Auteurs : I. SECK, A. FAYE, B. GNING, A.TAL-DIA - Sénégal
La bilharziose, deuxième maladie parasitaire après le paludisme, constitue une des grandes endémies majeures qui sévissent au Sénégal. La présente étude est une enquête transversale descriptive et analytique. L'objectif général était d'étudier la prévalence de la bilharziose urinaire et de ses facteurs de risque en milieu scolaire rural, à Fatick, au Sénégal.
L'enquête a été effectuée du 26 mai au 6 juin 2005 dans 53 écoles primaires élémentaires. Un questionnaire était administré aux élèves puis un échantillon d'urine systématique prélevé en vue de la réalisation du culot urinaire. Au total, 900 élèves ont été inclus dans l'étude. La moyenne d'âge était de 12,79 ans [12,70-12,90 ans] avec un écart-type de 1,38. Le sex-ratio (M/F) était égal à 0,98.
L'examen du culot urinaire a révélé une prévalence globale de 30,2 % de bilharziose urinaire dans la population d'étude. Parmi les facteurs de risque étudiés, on a trouvé une prévalence de la bilharziose urinaire plus élevée chez les enfants de sexe masculin qui fréquentaient les mares et qui présentaient une hématurie macroscopique (p < 0.05). Par contre, la méconnaissance du mode de transmission et des signes cliniques de la bilharziose urinaire n'était pas un facteur déterminant (p > 0.05) même si la prévalence de la bilharziose était plus élevée chez les enfants qui ignoraient le mode de transmission et les signes cliniques. L'étude a aussi révélé une différence significative de la prévalence de la bilharziose entre les élèves hématuriques et les élèves sans hématurie : 46,6 % contre 18,8 % (p < 0,05, OR = 3.75 [2.79 < OR < 5.07]).
Le traitement de tous les cas de bilharziose confirmée, l'IEC dans les communautés et dans les écoles, pour réduire la fréquentation des mares surtout aux heures chaudes ont été les principales recommandations de l'étude.
Cet article est actuellement coté (2,0 étoiles) par les abonnés de Médecine d'Afrique Noire.
Il a été consulté 3359 fois, téléchargé 76 fois et évalué 2 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
Obtenir l'article intégral en PDF
Plus de résumés d'articles - Plus d'articles en texte intégral
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux