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Cameroon tribune | Cameroun | 15/01/2010 | Lire l'article original
C’était à l’occasion de l’assemblée générale des professionnels de ce corps de métier, ouverte mercredi dernier au palais des Congrès de Yaoundé par le ministre de la Santé publique André Mama Fouda, en présence de secrétaire d’Etat à la santé Alim Hayatou. Des chiffres lourds, qui s’accompagnent de conséquences parfois dramatiques pour les populations. «Ces mauvais médicaments sont la raison pour laquelle les malades ne guérissent pas souvent ou décèdent après avoir été soignés, du fait de leurs effets secondaires. Je citerais, en exemple, un médicament dont on a demandé le retrait sur le marché parce qu’il provoquait des hémorragies dans le cerveau et des accidents cérébro-vasculaires. Seulement, la contrebande continue d’en approvisionner les vendeurs des rues », a ajouté le président de l’Ordre.
La tenue de cette assemblée générale sur le thème : « le pharmacien et la politique du médicament au Cameroun », intervient dans un contexte marqué par la difficulté des pouvoirs publics à éradiquer le phénomène du médicament de la rue. Une difficulté accentuée par l’ignorance des populations quant aux dangers de ces mauvais médicaments.
Dans son discours de circonstance, André Mama Fouda a rappelé les actions menées en 2009 par son département, parmi lesquelles la saisie et la destruction des produits pharmaceutiques d’origine douteuse d’une valeur d’1,5 milliard de F. Il a également attiré l’attention des pharmaciens sur les enjeux qui les interpellent en cette nouvelle année, à savoir la mise en œuvre de la bonne gouvernance dans le secteur pharmaceutique, la décentralisation de son organisation et de son fonctionnement, entre autres.
Au cours des travaux, révèle Davidson Kwenti Achu, il était question de réviser les textes qui régissent la profession de pharmacien et de revoir la politique du médicament. Le président de l’Ordre a annoncé une traque sans merci aux faux médicaments. Une campagne pour laquelle les pharmaciens sollicitent l’appui de la Sûreté nationale, des douanes et de tous les départements ministériels impliqués. De même, Davidson Kwenty Achu a annoncé la fermeture dans un délai d’un mois des officines pharmaceutiques dont les propriétaires résident à l’Etranger.
Hugues Marcel TCHOUA
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