← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Mutations | Cameroun | 03/02/2010 | Lire l'article original
Un long moment d’exposé et d’explications sur les conditions dans lesquelles
un nouveau né devrait être soumis, quelques instants après sa naissance. La
candidate, pour illustrer son argumentation, s’est appesantie sur le cas de
l’hôpital de Nkolndongo, où elle aura effectué ses différents stages professionnels.
L’un des sous thèmes ayant marqué le jour de sa soutenance fut la réanimation
d’un bébé qui perd connaissance dès la sortie du sein de sa mère. C’est d’ailleurs
celui-ci qui lui vaudra les appréciations du jury.
Une soutenance qui a donné lieu à un long exposé qui n’a pas laissé les cinq
membres du jury sur leur soif. Ils ont en effet tous dit leur satisfaction du
traitement de ce thème que certains camarades ont estimé trop complexe d’ailleurs.
De fait, aborder un sujet pareil par la candidate a été considéré comme une
audace à laquelle s’associe beaucoup de courage, selon le Pr Koki Ndombo, président
du jury.
Parcours
A travers son travail, la jeune étudiante a expliqué les conditions dans lesquelles
les nouveaux nés sont soumis dans la salle d’accouchement. Elle s’en est plutôt
bien sortie vu qu’elle a décroché, à la fin de son exposé la mention Bien et
une note de 65/100.
C’est en 2002 que, après l’obtention de son baccalauréat en série D, la jeune
femme présente le concours d’entrée à la faculté de médecine de l’université
des montagnes. Après huit années d’étude et de sacerdoce comme le souligne Dr.
Makudjou elle-même, l’heure est davantage au travail, et à l’abnégation.
Candidate de la 3ème promotion de la fac de médecine de l’Udm, cette jeune fille enthousiaste ne compte pas s’arrêter au niveau du doctorat. Son leitmotiv, c’est : «faire mieux qu’avant, aller loin et plus loin encore». Et afin de faire mieux en perfectionnant ses qualités de médecin, la jeune fille passe quotidiennement son temps dans un hôpital de la place. Un séjour qui lui permettra de mieux asseoir ses qualités de médecin.
«Huit ans après comme le pense la plupart des camarades de promotion, on ne peut que parler de satisfaction extrême» relève-t-elle. Mais à partir du moment où sa note lui est proclamée et qu’elle ressente une sorte de liberté, cette jeune célibataire dit avoir commencé à penser à sa spécialisation, qui ne devrait pas durer dans tous les cas.
Merlin Tondji (stagiaire)
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux