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Walfadjri | Sénégal | 03/02/2010 | Lire l'article original
En effet, tout est parti de la Côte d’Ivoire qui, au mois d’août 2009, a décidé d’évaluer l’efficacité de deux familles d’antipaludiques choisies par le gouvernement ivoirien pour le traitement des cas de paludisme dans le pays. L’un des antipaludiques a eu des effets indésirables et dont l’autre a fait l’objet de maladie du foie au Bénin. Il s’agit de l’association artesunate/ amodiaquine et artemether/ lumefantrine ). Pour évaluer l’efficacité de ces deux molécules, les Ivoiriens ont ainsi décidé d’arrêter la commercialisation de tous les autres médicaments antipaludiques par arrêté ministériel.
Quand cette nouvelle est tombée, des personnes mal intentionnées ont saisi la balle au rebond, commençant à dire que cet arrêté (ivoirien) concerne les autres antipaludiques, parce que ces médicaments utilisés dans le traitement du palu tuent. C’est ce qui est à l’origine du courriel qui circule présentement sur la Toile. Dans cet email ‘empoisonné’, figurent les noms des molécules suivants : Plasmotrim (comprimé et injectable) Dualkin (comprimé) Artequin (comprimé) Arco (comprimé) Darte Q.
Désabusé, le ministère de la Santé de la Côte d`Ivoire a sorti un communiqué pour dire qu’il n’en est rien de tout cela et qu’il ne remet nullement en cause l’efficacité et l’innocuité des autres antipaludiques. L’affaire a été ainsi stoppée en Côte Ivoire. Mais au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique la campagne d’intoxication continue.
Issa NIANG
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