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Le soleil | Sénégal | 01/02/2010 | Lire l'article original
Le Dr Lô s’exprimait vendredi dernier à quelques heures de la clôture du cours national pour la gestion de la co-infection TB-Vih. Un cours de cinq jours destiné aux médecins spécialisés dans la prise en charge de la co-infection TB-Vih. Cette session, organisée par le Pnt, en collaboration avec la Division de lutte contre le Sida, fait partie d’une série de formations que les deux programmes comptent étendre à tous les prestataires qui participent à la prise en charge des personnes souffrant de ces deux affections.
Au total, ce sont 25 médecins spécialistes des différentes régions du Sénégal qui ont pris part à ce premier cours sur la gestion de la co-infection TB-Vih.
Selon le Dr Bocar Lô, l’infection à Vih est liée à la tuberculose. « C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas gérer l’une en laissant l’autre parce que l’une des pathologies accélère la survenue de l’autre », a-t-il déclaré. Et d’ajouter « qu’il faut intégrer les deux infections en terme de prise en charge, en rapprochant les structures ».
Au niveau stratégique, les responsables des deux programmes ont formalisé cette cogestion en créant un comité national qui va s’appuyer sur les régions médicales et districts sanitaires pour que les services de prise en charge soient intégrés et qu’il y ait des circuits bien identifiés pour les patients co-infectés.
« Nous ne voudrions pas avoir des services parallèles au niveau périphérique, car l’intégration des services est la meilleure façon de prendre en charge cette co-infection TB-Vih », a fait savoir le coordinateur du Pnt.
Son adjointe, le Dr Awa Hélène Diop, s’est félicité des résultats obtenus dans la lutte contre la tuberculose, en rappelant que le Sénégal fait partie des rares pays de l’Afrique qui ont atteint un taux de guérison de 80% sur un objectif de 85%. Mais, l’inquiétude réside dans les perdus de vue avec un taux qui s’élève à 10%.
Eugène KALY
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