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Cameroon tribune | Cameroun | 09/02/2010 | Lire l'article original
Approchés, des délégués médicaux qui oeuvrent pour la promotion des molécules et combinaisons de molécules ainsi indexées se disent scandalisés. « On ne comprend pas d’où est partie une telle machination et quel intérêt ceux qui sont derrière ont à semer la panique ainsi au sein de la population. Surtout que ces médicaments sont essentiellement composés des molécules agréées au Cameroun », déplore Lucas Yomdjeu, délégué médical.
En réalité, tout part d’une suspension en cours en Côte d’Ivoire depuis l’année dernière. Dans le cadre de l’évaluation de la prise du paludisme dans ce pays, un nouveau schéma de traitement est entré en vigueur en août 2009. Les combinaisons recommandées étaient alors, pour le paludisme simple, l’association Artesunate-Amodiaquine en première intention et Artemether-Lumefantrine en seconde intention. La Quinine base a été retenue contre le paludisme grave et l’association Sulfadoxine-Pyriméthanine pour la prévention chez la femme enceinte. Les autres combinaisons étant alors suspendues en Côte d’Ivoire pour une période d’un an renouvelable. L’information étant devenue la denrée la plus accessible au monde grâce aux TIC, des Camerounais ont pensé devoir tenir leurs compatriotes au courant. Cependant, l’auteur présumé de ce mail de mise en garde, Sakeo Kong, ne s’y reconnaît pas. « C’est un faux mail. Je n’ai jamais écrit une chose pareille. Je ne sais pas comment quelqu’un a eu accès à mon adresse e-mail, mais je ne sais pas d’où ça sort », affirme le chargé de cours à l’université de Yaoundé I, joint au téléphone par CT.
Qu’est-ce qui explique alors l’existence de cette liste propre à semer la confusion ?
S’agissant de cette information, elle a déjà fait l’objet d’un démenti officiel du ministère de la Santé publique en novembre 2009. Cette rumeur est partie d’une situation truquée en Côte d’Ivoire et des personnes malintentionnées l’ont transposée dans notre pays. Ce genre de rumeur porte malheureusement atteinte à l’action que le gouvernement est en train de mener. Jusqu’à présent, le paludisme reste la première cause de mortalité et de morbidité au Cameroun. Les personnes qui véhiculent ce genre d’informations sont des criminels. J’invite donc les populations à continuer de se soigner avec des médicaments homologués par le ministre de la Santé publique et vendus dans les structures pharmaceutique agréées. C’est uniquement ainsi qu’ils peuvent garantir l’assurance de qualité.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
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