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Dr BOCAR Daff, chef de la division de la santé de la reproduction : « les blocs opératoires sont indispensables pour la prise en charge des urgences obstétricales »

Le soleil | Sénégal | 06/02/2010 | Lire l'article original

Certaines structures manquent de bloc opératoire. D’autres en ont, mais ils ne sont pas fonctionnels. Pourtant, ces infrastructures sont indispensables, notamment pour prendre en charge les urgences obstétricales, estime le Dr Bocar Daff, chef de la Division de la Santé de la reproduction.

Interpellé sur les blocs opératoires manquants ou non fonctionnels qui freinent la prise en charge des femmes et des enfants dans des structures sanitaires comme Dominique de Pikine, les centres de Santé de Joal et Thiadiaye, le Dr Bocar Daff, chef de la Division de la Santé de la reproduction (Dsr), affirme que « si les blocs opératoires ne sont pas fonctionnels, les urgences obstétricales ne seront pas prises en charge ». D’ailleurs, il ne manque pas de faire savoir que « pour les césariennes, le Sénégal est à un taux de 3%, alors que le minimum est de 5% ».

Toutefois, il reconnaît que la résolution du problème des infrastructures et des équipements sanitaires est complexe dans la mesure où plusieurs acteurs interviennent. « On exprime les besoins, mais c’est à travers le Budget consolidé d’investissement (Bci) que la programmation relative à la construction des postes de Santé, centres de Santé, aux équipements, etc. est faite. Je crois que c’est à ce niveau qu’il faut agir en se basant sur les priorités ».

L’autre ennui tient, selon lui, à la formation du personnel. « Pour qu’un bloc opératoire puisse fonctionner, il faut un gynécologue ou un compétent, un anesthésiste, un instrumentiste. Mais, souvent, quand tout est en place, un de ces agents quitte et tout est bloqué », regrette le Dr Daff qui plaide pour que des mesures incitatives soient trouvées pour régler ces incohérences.

D’ailleurs, « je n’hésiterais pas à donner un sursalaire de 800.000 FCfa pour maintenir un agent de Santé dans son poste », avance le patron de la Dsr. Justement, à propos des compétents, le Dr Daff fait savoir qu’ils sont en train de voir avec la Faculté de Médecine de l’Ucad pour que tous les médecins qui sortent puissent être capables de faire une césarienne. Ce qui permettra de sauver la vie de beaucoup de femmes.

Le Dr Bocar Daff estime aussi qu’il faut régler le problème de la Planification familiale avec un taux d’utilisation de la contraception moderne relativement limitée (10.3%).

« Il nous faut maintenant aborder la question sous l’angle de la santé de la mère et de l’enfant ». D’ailleurs, « dans toutes les religions, on tient compte de la santé de la mère et de l’enfant », indique-t-il. Et la stratégie est, selon lui, en ce qui concerne l’offre de soins, de mettre les contraceptifs partout, de lever les barrières géographiques et de régler les questions relatives au coût des produits contraceptifs.

Par rapport à la demande, le chef de la Division de la Santé de la reproduction est d’avis que l’initiative « Badianou Gokhe », encourageant les femmes leaders, très influentes dans leurs quartiers, à mener des activités de proximité, « est en phase avec nos sociétés où ces femmes leaders sont très écoutés dans leurs quartiers respectifs ». Et d’ajouter : « elles sont également bien connues des prestataires de soins, des leaders d’opinion. Pour cette raison, elles peuvent régler beaucoup de problème allant dans le sens de la réduction du délai d’attente, quand une femme doit accoucher ».

Si, par l’exemple, l’ambulance n’est pas disponible, la « Badianou Gokhe » peut emprunter un véhicule, parce qu’elle est connue et acceptée dans sa communauté », relève le Dr Daff qui indique que les « Badianou Gokhe » doivent travailler avec tous les secteurs dans leurs localités respectives ».

Maïmouna GUEYE

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