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Cameroon tribune | Cameroun | 12/02/2010 | Lire l'article original
Sur place, le Minsanté a mesuré l’ampleur du mal. Dans le district de santé d’Akonolinga, en moyenne 100 cas sont enregistrés chaque année, dont 60% d’enfants de moins de 15 ans. Le pavillon, qui fonctionne depuis 2002, permet cependant de limiter les dégâts. « Nous utilisons des pansements de nouvelle génération dont l’efficacité a été prouvée, mais ils restent inaccessibles pour tous, vu leur coût élevé », a souligné Tareck Daher, chef de mission de MSF au Cameroun. C’est pourquoi à Akonolinga, les soins sont entièrement supportés par MSF. D’ailleurs, grâce à ces pansements, on enregistre une moyenne de 87% de guérison. On se félicite aussi de ce que le caractère invalidant n’est plus irréversible, grâce à la physiothérapie assurée sur place. Toutefois, les difficultés liées au manque du personnel et de moyens logistiques font également obstacle au traitement décentralisé des malades.
Au terme de la visite, André Mama Fouda a dit la détermination du gouvernement à s’engager résolument dans la lutte contre cette maladie négligée. « Nous nous attaquerons à ces maladies dites négligées et nous apporterons tout le soutien nécessaire. Cette descente à Akonolinga est une façon d’encourager Médecins sans frontières qui est à nos côtés. Nous pensons aussi à l’Aide aux Lépreux Emmaüs-Suisse. Deux structures qui prennent en charge cette affection terrible. » Le Minsanté exhorte également les populations des zones rurales à se rendre rapidement dans les structures sanitaires en cas de suspicion de l’ulcère de Buruli pour avoir une chance d’être guéri.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
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