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Croisade contre les maladies diarrhéiques liées au manque d’eau potable : l’Usaid débloque 10 milliards Fcfa

Sud Quotidien | Sénégal | 18/02/2010 | Lire l'article original

La Casamance bien qu’étant la région la plus arrosée par plusieurs cours d’eau, l’accès à l’eau potable n’est pour autant pas évident. Conscient d’une telle situation, l’USAID a initié un Programme d’une valeur de 9,9 milliards F Cfa pour faciliter l’accès à ce liquide précieux à 179 000 personnes mais également à un réseau d’assainissement. Ce programme quinquennal a été lancé hier à Dakar en présence de tous les acteurs. Il va insidieusement permettre de réduire d’une manière drastique le taux de décès élevé des maladies diarrhéiques dans cette partie du Sénégal.

L’accès à l’eau potable est toujours problématique dans les pays en voie de développement. Or, a-t-on coutume de dire que « l’eau, c’est la vie ». Pourtant au Sénégal, une personne sur quatre n’a pas accès à l’eau potable. Parce que les conditions d’approvisionnement en eau potable ne sont pas toujours des meilleures. D’où la forte prévalence des maladies diarrhéiques dans certaines localités du pays.

Des pathologies qui sont la deuxième cause de décès d’enfants de moins de cinq ans entraînant ainsi environ 40 000 décès évitables, chaque année. Ce constat a été dressé hier par Kevin J Mualllly, directeur de l’USAID/Sénégal à l’occasion du lancement du Programme d’Eau potable et d’assainissement pour le millénaire (Pepam). Se prononçant sur ce sujet d’actualité devant les ministres de l’hygiène publique, de l’Assainissement et des spécialistes de ces questions, le haut fonctionnaire américain n’a pas mis de gang en dénonçant cette situation qui se trouve aggravée par les mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène qui ont pour conséquence des taux de décès élevés, de faibles réseaux d’assainissement et d’accès à l’eau potable.

Face à cette urgence, dira-t-il les américains sont déterminés à travailler avec le gouvernement pour permettre au Sénégal de réaliser des progrès dans ce sens et devenir ainsi un modèle pour les autres pays de la région. Pour ce faire, dira le diplomate américain, un fonds de 9,9 milliards F Cfa a été mobilisé pour appuyer les initiatives du gouvernement dans le domaine de l’approvisionnement en eau et pour articuler les interventions avec celles d’autres donateurs et partenaires opérant dans le secteur.

Ainsi, fera remarquer le responsable de cette organisation américaine, ce programme vise à faciliter l’eau potable dans région Sud de 179 000 habitants et de permettre à 93 000 d’entre eux d’accéder à l’assainissement. Le même programme vise à promouvoir une meilleure hygiène dans les zones urbaines et rurales de la Casamance, notamment dans les villes de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

Présidant cérémonie la cérémonie officielle, Adama Sall, le ministre de l’Assainissement et de l’Hygiène publique a mis l’accent dans son discours sur la problématique de l’accès au service d’eau potable et d’assainissement en milieu rural, qui revêt une importance majeure pour nos populations. Analysant à la loupe cette situation, le ministre dira que le gouvernement n’a cessé d’en faire une préoccupation constante.

C’est pourquoi, a-t-il ajouté, cette problématique reste plus que jamais un challenge pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Selon lui, le taux d’accès à l’assainissement rural reste en dessous de la barre des 30% au moment où le taux de défécation à l’air libre atteint presque 40% dans les zones rurales.

A sa suite, Omar Sarr, le ministre de l’Habitat, après avoir axé son intervention sur les efforts faits par l’Etat pour réduire les disparités, est revenu sur le manque d’eau en Afrique dont les conséquences sont à l’origine de la forte prévalence des maladies hydriques, la mortalité infantile, la non fréquentation des filles et jeunes garçons des écoles ainsi que l’accentuation du phénomène de la pauvreté en milieu rural.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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