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Cameroon tribune | Cameroun | 15/03/2010 | Lire l'article original
Pendant une semaine donc des gynécologues et chirurgiens venus d’Afrique, d’Europe et des Etats-unis ont échangé sur l’évolution de la chirurgie endoscopique, surtout en rapport avec leur domaine de compétence. Notamment pour ce qui est de la prise en charge des urgences gynécologiques, des grossesses extra utérines, des infections pelviennes, etc. Mais il n’aura pas uniquement été question de chirurgie au cours de ces assises, dont la clôture, vendredi dernier, était présidée par Alim Hayatou, secrétaire d’Etat à la Santé publique. La mortalité maternelle et infantile était également l’un des sujets de discussion. D’ailleurs le thème de ce premier congrès, « mortalité maternelle et infantile : agissons tous pour la santé de la femme africaine », exigeait qu’on s’arrêta longtemps sur la question.
En effet, le taux de mortalité maternelle est sans cesse croissant sur le continent et particulièrement au Cameroun. « Il y a environ deux ans, on enregistrait moins de 500 décès pour 100 000 naissances vivantes. Aujourd’hui on avoisine les 700 », déplore un gynécologue. Une situation d’autant plus inquiétante que les causes de cette situation sont clairement identifiées. Il est donc temps de poser des actes concrets, et certains pensent que l’endoscopie pourrait être l’un des remèdes à ce mal. Le recyclage des sages femmes aussi. C’est pourquoi un atelier de formation sur la réduction de la mortalité maternelle et infantile a été consacré à ce maillon essentiel de la chaîne de la santé de reproduction.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
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