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Cameroon tribune | Cameroun | 22/03/2010 | Lire l'article original
Dans la plupart des pays africains, le cancer du col de l’utérus est un problème de santé publique. Au Cameroun, 1.200 femmes souffrent de ce cancer, et la moitié risque d’en mourir. Un taux de mortalité dû au manque de prévention comparé aux pays développés.
La stratégie de sensibilisation est en passe de connaître quelques modifications. Jusqu’à présent, selon Pierre Vassilakos, pathologiste à l’université de Genève, l’on a fait qu’examiner le col et procéder au traitement dans les cas où le test est positif. Avec l’appui des nouvelles technologies, le test HPV (Human Papilloma virus), en cours de validation en Chine et en Inde sera introduit au Cameroun, dans le cadre d’un partenariat entre l’Université de Genève et le Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHU). Le vaccin reste cependant une des valeurs sûres pour faire reculer le cancer du col utérin au Cameroun. Son nom : vaccin Gardasil.
Actuellement, 19.200 doses sont disponibles, et seront administrées à des filles âgées de 9 à 13 ans. « Le vaccin se fait avant l’âge de 15 ans, pour les filles encore vierges. Les rapports sexuels étant un des facteurs à risque de ce cancer, il faut se faire vacciner avant l’activité sexuelle, c’est-à-dire avant le contact avec le virus, car ce n’est que dans ces cas qu’il est véritablement efficace », a expliqué Pierre Vassilakos. A l’âge adulte, ces jeunes filles auront moins de chance d’être malades. Seulement, il existe quelques barrières à la disponibilité de ce vaccin au Cameroun. D’abord, le prix, souvent élevé pour les pays en voie de développement. Autre frein à l’usage du vaccin de l’avis des chercheurs, ce vaccin ne couvre que 70% des cas de cancer. D’où la priorité accordée au dépistage. Cette méthode de détection reste boudée par certaines femmes, à cause d’obstacles psychologiques ou religieux.
Monica NKODO
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