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Le quotidien | Sénégal | 10/04/2010 | Lire l'article original
Alassane Sarr précise néanmoins que, pour le démarrage effectif des séances d’hémodialyse, il faut que le ministère de la Santé aménage le site qui a été réservé dans l’établissement, pour permettre l’installation du nouveau matériel. Et il est fort heureux de constater que la Direction de l’équipement et du matériel dudit ministère a donné les garanties, pour procéder très prochainement à l’érection du centre, se réjouit M. Sarr.
Avec le démarrage des activités du centre d’hémodialyse de l’hôpital régional de Ziguinchor, c’est toute la région naturelle de la Casamance : Kolda, Tambacounda, Kédougou en passant par Sédhiou qui va souffler. En effet, le président de la commission médicale de la Convention indique que les personnes souffrant d’insuffisance rénale et habitant ces zones souffraient terriblement, pour devoir se déplacer jusqu’à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar afin de faire les séances de dialyse. Encore que, souligne Dr Boubacar Diémé, rares sont les personnes qui pouvaient se payer le voyage sur Dakar, à bord d’un avion, le moyen de transport recommandé pour faire le déplacement.
Toutefois, précise Dr Diémé, ils ne peuvent pas garantir la gratuité immédiate de l’hémodialyse pour ces usagers. Du moment que le coût de la séance d’hémodialyse est réduit jusqu’à 10 000 francs, il laisse entendre que les patients vont devoir casquer la même somme. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, il n’est pas exclu qu’à l’avenir, le traitement soit entièrement gratuit. Comme c’est déjà le cas au Mali, en Mauritanie ou encore au Bénin. En tout cas, l’objectif recherché, ajoute le président de la Convention, c’est de rendre le traitement gratuit et de permettre l’accès plus facile aux soins. Car, jusque-là, sur les 12 000 personnes souffrant d’insuffisance rénale enregistrées, seules… 86 sont traitées au Sénégal, soit un taux de prise en charge de 0,71 %.
Seulement aussi, disposer d’appareils d’hémodialyse est une chose, les faire fonctionner en plein régime, en est une autre, compte tenu des intrants ou encore des consommables. A ce propos, la Convention projette de collecter le maximum de fonds pour le fonctionnement du centre, avec l’appui des autorités médicales du pays. Ces dernières ayant déjà, la charge de trouver le personnel technique adéquat.
Après l’insuffisance rénale, le président de la commission médicale de la Convention des ziguinchorois indique qu’ils vont s’attaquer aux problèmes liés à la prise en charge des urgences. Voilà un secteur budgétivore qui pose un énorme problème à l’Etat. La Convention compte, prochainement, venir en appui à l’Etat, en trouvant des moyens additionnels auprès de ses partenaires.
Par Aly FALL
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