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Le quotidien | Sénégal | 09/04/2010 | Lire l'article original
Dr Abdoul Aziz Kassé, chirurgien cancérologue et animateur de la conférence, estime que sur 100 femmes que ledit institut reçoit, 75 % présentent déjà un cancer avancé. Et, dans ces conditions, indique-t-il, les chances de guérison sont très infirmes. Pourtant, le cancérologue assure qu’il existe des techniques de dépistage et de prévention très sophistiquées qui puissent permettre soit, de se protéger de la maladie ou bien de la soigner avec la thérapie qui existe. D’où l’urgence d’informer les femmes et de les convaincre à se rapprocher des structures de santé.
Sur place, elles auront la possibilité de faire un frottis cervico-vaginal à raison de 3 000 francs Cfa minimum ou bien de se procurer les trois injections, qui sont maintenant disponibles et estimées à 18 000 francs, l’unité.
A propos des injections, Dr Kassé indique néanmoins, qu’elles sont plus efficaces
chez les femmes de moins de 25 ans, de surcroît célibataires. Elles pourront
garantir une protection de cette cible, pendant de longues années.
Aujourd’hui, les statistiques font état de 500 000 femmes atteintes du cancer
du col de l’utérus dans le monde. Mais, 80 % des cas sont décelés dans les pays
en développement. Au Sénégal, souligne Dr Kassé, il n’existe pas de chiffres
officiels, pour le moment, mais l’Institut du cancer vient de disposer d’un
registre du cancer, qui va permettre de relever et de comptabiliser les cas
de cancer du col, qui constituent la 2e forme de cancer au Sénégal, après celle
du sein.
Cette initiative de l’Amicale des femmes de l’aéronautique civile du Sénégal
(Ads) est à mettre sur le compte d’un long programme de 7 mois qui sera déroulé.
Après la conférence publique, la présidente de ladite amicale indique qu’il
y aura un autre rassemblement, dans trois mois pour dépister les femmes de Ngor,
Ouakam, Yoff et Cambèrène. Et assure Gamou Fall, tous les cas décelés seront
pris en charge par l’amicale.
Par ailleurs, la présidente de l’Ads a lancé un appel aux autorités concernées
pour hâter le pas afin de permettre le démarrage des activités de la nouvelle
compagnie aérienne du Sénégal. Gamou Fall de rappeler, pour s’en offusquer,
que des centaines de pères et mères de famille de la défunte compagnie Air Sénégal
international (Asi) attendent toujours d’être repris pour continuer leurs activités.
Par Aly FALL
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