← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 22/04/2010 | Lire l'article original
C’est dans cadre qu’une Conférence Nationale sur les Initiatives à base Communautaires en Santé de la Reproduction et Planification Familiale est ouverte depuis hier mercredi 21 avril à Dakar. La rencontre est organisée par le Programme Santé Communautaire/PMI ChildFund-USAID en partenariat avec le Ministère de la Santé et de la Prévention et Family Health International (FHI/Progress).
Discuter des stratégies à base communautaire comme réponse à la problématique de la mortalité maternelle, analyser les résultats de la documentation de l’offre initiale de pilules contraceptives par les matrones dans les cases de santé et son impact sur la prévalence contraceptive et étudier toutes ces questions en rapport avec l’utilisation de contraceptifs injectables et de maniement simple. Ce sont là les objectifs de la première Conférence Nationale sur les Initiatives à base Communautaires en Santé de la Reproduction et Planification Familiale ouverte depuis hier mercredi à Dakar.
Organisée par le Programme Santé/Santé Communautaire/PMI ChildFund-USAID en partenariat avec le Ministère de la Santé et de la Prévention et Family Health International (FHI/Progress) , cette rencontre de deux jours (les 21 et 22 avril ) s’inscrit dans le cadre d’un partage d’expériences en Santé de la reproduction (SR) et Planification Familiale (PF )à haut impact sur la santé de la mère et de l’enfant. Elle vise ainsi à contribuer à l’accélération des OMD4 et 5.
Toutes choses qui semblent nécessaires car, selon Ramatoulaye Dioum, la chargée de l’initiative dite du Président américain de lutte contre le paludisme au niveau de l’USAID. « Cette rencontre constitue un tournant décisif dans l’amélioration de l’accès aux services de santé de la reproduction qui est un élément essentiel dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile » . Pour Farba Lamine Sall, le directeur de Cabinet du ministère de la Santé et de la Prévention, « l’intérêt de ce partage d’expériences réside dans une commune volonté des experts de promouvoir la planification familiale selon une approche basée sur l’évidence … pour améliorer l’accès et la qualité des services principalement au niveau communautaire ».
Ceci dans un contexte où, le Sénégal a un des taux de prévalence contraceptive les plus faibles d’Afrique, soit 10 % chez les femmes en union. D’où, soutient-il, l’importance de « réorganiser l’offre de service en Planification familiale .dans le système de santé en allant au delà de l’approche actuelle, circonscrite au niveau des structures de santé »
Mamadou Amadou DIOP
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux