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Sud Quotidien | Sénégal | 10/05/2010 | Lire l'article original
L’Institut d’hygiène sociale (Ihs) a abrité hier, lundi 10 mai, le cinquième comité de liaison de l’initiative Esther (Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau) au Sénégal.
Réunissant une palette d’acteurs de la santé spécialisés dans la prise en charge thérapeutique du Vih/ Sida au Sénégal, des membres d’organisations et/ou d’associations militant pour un meilleur suivi des Pv/Vih et des partenaires français d’Esther/Sénégal, la rencontre a été l’occasion d’une revue critique de l’ensemble des interventions mises en œuvre par ladite initiative pour renforcer les capacités et améliorer la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih (Pv/Vih) au Sénégal.
Pour Gilles Brucker, le directeur du Gip Esther, la cinquième réunion du comité de liaison d’Esther/Sénégal a ceci de particulier qu’elle vise à débattre des résultats et acquis, à soupeser les interventions et, surtout, à dégager les nouveaux défis et perspectives de la croisade contre le Vih/Sida, dans un contexte de crise économique et financière mondiale. « Ce qui pose, dira dès lors le directeur du Gip Esther, notre capacité à mobiliser l’ensemble des acteurs pour renforcer la lutte contre le Sida, répondre aux recommandations de l’Oms et faciliter l’atteinte aux Objectifs du millénaire pour le développement. En termes d’accès aux médicaments, de prise en charge médicale des patients, de renforcement de la sécurité et de la santé de la mère et de l’enfant (Ptme), voire de lutte contre les maladies endémiques au Sénégal ».
Abondant dans la même perspective, Malick Bâ, conseiller technique au ministère de la Santé qui a présidé la cérémonie d’ouverture du 5ème comité d’Esther/Sénégal, a mis l’accent sur la nécessité de développer des formes originales et efficaces de lutte pour contrecarrer les ravages d’un fléau qui touche particulièrement la région subsaharienne. Une zone dans laquelle on recense 67% des Pv/Vih et 91% des nouvelles infections dans le monde. Pour autant, a fait remarquer M. Bâ, « la solidarité pour faire face au Vih/Sida est l’une des stratégies majeures à développer ».
C’est cet ordre d’idées d’ailleurs que le représentant du ministre de la Santé a loué le partenariat dynamique qu’Esther a tissé avec le Sénégal dans la lutte contre le Vih/Sida. Une collaboration active depuis 2002 et qui se manifeste dans l’amélioration de l’accès aux soins pour les Pv/Vih et dans le renforcement de capacités des structures hospitalières par l’organisation de formation et l’appui en équipement (Fann, Albert Royer, hôpital de Saint-Louis).
Notons que les grands axes d’intervention d’Esther qui font l’objet d’un bilan exhaustif lors de ce 5ème comité de liaison sont relatifs à la prise en charge des patients sous Anti rétro viraux (Arv), à la Ptme et à la pédiatrie, au renforcement du diagnostic biologique, à l’accompagnement psycho social des patients, voire à l’amélioration des capacités de diagnostic et de traitement de la tuberculose.
En 2009, l’initiative Esther/Sénégal, mise en place par le gouvernement français, a bénéficié à 5500 Pv/Vih (pour les Arv), à 227 acteurs en termes de formation et de stages, à 235 enfants sous Arv à Albert Royer et Le Dantec, à 29534 femmes enceintes (pour des tests de dépistage du Vih ) et à 23 associations et centres de prise médicale de Dakar et Saint-Louis regroupés au sein d’un consortium hospitalo-associatif.
Moctar DIENG
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