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Sud Quotidien | Sénégal | 18/05/2010 | Lire l'article original
La campagne va mobiliser pendant plus d’un mois toutes les forces vives investies dans la lutte contre la paludisme et va consister à désinfecter par le système de pompage le maximum de concessions établies sur la sphère départementale. Elle est aussi la suite du programme de renforcement du PNLP que le gouvernement Américain s’est fixé pour le reste du millénaire, mais également la suite du programme américain de lutte contre la pauvreté en milieu rural. Dans la zone de Guinguinéo, les acteurs pilotes veulent surtout toucher de plus près les populations ciblées par le centre de santé communal et les quatorze (14) postes répartis dans le reste du département.
L’objectif visé par cette campagne est surtout de réduire au plus faible niveau, voire même éradiquer le paludisme sur toute l’étendue de ce nouveau département de la région de Kaolack. Démarrée en 2007 dans les districts de Nioro, Vélingara, et Richard-Toll, cette campagne d’aspersion intra domiciliaire constitue pour le gouvernement Américain un moyen rapide et efficace exécuté dans le cadre du programme national de lutte contre le paludisme. Elle est une manière de tuer le moustique dés son état larvaire, autrement dit, couper l’arbre par les racines. Ainsi pour cette dernière phase d’exécution, il est élargi à un certain nombre de collectivités du pays dont Guinguinéo, Malème Hoddar, et Koupentoum.
Ainsi à chacun de ses mouvements, le programme d’aspersion intra domiciliaire (AID), est toujours précédé de la formation des agents d’exécution communément appelés applicateurs. Aujourd’hui ces agents sont au nombre de 126 applicateurs et doivent avant le 2 Juillet prochain exécuter le programme de désinfection des concessions abritant une population estimée à 105.230 habitants. Pour le médecin chef du district de Guinguinéo, Mamadou Dieng, « ce programme a toutes les chances de réussir dans ce département, car avec les résultats déjà enregistrés, il suffit d’un petit coup de pouce pour aller à bout du paludisme ».
Comme dans la plupart des communautés de la région de Kaolack, le paludisme a pendant plusieurs années été l’un des premiers motifs de consultations dans le département de Guinguinéo. Les rapports d’études menées conjointement au cours des années 2006/ 2008, révèlent en effet que 30 % des personnes consultées présentaient des symptômes de paludisme. Même si du côté des autorités médicales, on préfère taire le pourcentage de décès, on peut toutefois dire que durant cette même période d’années, beaucoup de personnes sont mortes du fait d’une attaque sérieuse venue du paludisme.
En 2009, avec les nombreuses interventions du programme national de lutte contre le paludisme, (distribution de moustiquaires imprégnées, des comprimés SP aux femmes enceintes, et surtout avec le test Diagnostic rapide), le motif des consultations de palu a largement baissé et se situe à 4 %, selon le docteur M. Dieng.
Abdoulaye FALL
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