Il comprend deux salles de soins, quatre lits d’observation, trois bureaux et un magasin. Ses missions consistent à assurer aux personnels tous les soins préventifs et curatifs (consultations, explorations fonctionnelles, hospitalisation) ; assurer la prévention des risques professionnels et servir d’interface entre l’hôpital et les autres entreprises en ce qui concerne la médecine du travail.

« Nous sommes satisfaits et soulagés. Il était presque incompréhensible que nous qui prenons soins des malades, ayons des difficultés pour nous soigner nous-mêmes. La mesure s’étend aux conjoints et enfants légitimes du personnel. Mais il faudrait que le cas de Laquintinie s’étende à tout le personnel médical du pays », confie Nathalie Likane, vice-présidente du Syndicat des personnels médico-sanitaires du Littoral. Pour Gérémie Solle, directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala, il s’agit là de l’accomplissement de l’ambition qui consiste à faire de Laquintinie un hôpital humaniste afin que le personnel soit fier d’appartenir à l’institution. Il est convenu que le personnel participera à raison de 20% à la prise en charge des frais de médicaments et intrants disponibles à l’hôpital, les soins étant entièrement à la charge de l’hôpital. Certes, pour Gégémie Solle, le principe de gratuité de l’espace pose le problème du financement des activités et prestations de l’espace. Cependant, des mécanismes de financement ont été mis en place et seront éprouvés au cours du 2e trimestre de l’année 2010 et matérialisés par la budgétisation des prestations de l’espace dans le budget 2011.

Steve LIBAM

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