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Le soleil | Sénégal | 01/06/2010 | Lire l'article original
Annoncé par le chef de l’Etat le 31 décembre 2008, lors de son traditionnel message du nouvel an, le programme de promotion de la santé de la mère, du nouveau né et de l’enfant (Badiénou gokhe) ou femmes leaders ne dispose toujours pas d’une ligne de crédit lui permettant de dérouler ses activités. C’est ce qu’a fait savoir, le jeudi 27 mai 2010, le chef de la Division de la santé de la reproduction (Dsr), le Dr Bocar Daff.
Pourtant, depuis l’annonce de cette initiative par le président de la République, les responsables du ministère de la Santé se sont lancés dans sa matérialisation. Mais, ce n’est qu’en janvier 2010, date de démarrage des activités que le ministère de la Santé a commencé à débloquer les ressources financières, a expliqué le Dr Daff qui a soutenu que seule une réglementation permettra au programme d’avoir une ligne de crédit. « C’est dans cette perspective que le ministre de la Santé est en train de mettre en place des arrêtés qui institutionnalisent ce programme », a-t-il indiqué.
Le patron de la Dsr a animé, hier, au Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips), une conférence publique sur le thème « Contribution du programme « Badianou Gokhe » à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) 4 et 5 ». Cette rencontre avec la presse et les acteurs de la santé entre dans le cadre des « jeudis du Sneips ». Cette tribune permet aux programmes, services ou directions du ministère de la Santé de vulgariser ses activités et réalisations.
Le Dr Bocar Daff qui a révélé que 1140 femmes leaders ont été formées a profité, de cette tribune, pour énumérer quelques réalisations du programme « Badianou Gokhe ». Notamment les acquis enregistrés dans le programme de prévention de la transmission du Vih de la mère à l’enfant (Ptme) dans certaines zones du pays. Cela, grâce à la sensibilisation menée par les femmes leaders, chargées d’exécuter cette initiative du chef de l’Etat, en direction des femmes enceintes.
L’augmentation de la prévalence contraceptive dans la communauté rurale de Léona dans la région de Louga a été, également obtenue, grâce aux activités de sensibilisation menées par les « Badianou Gokhe ». Ce taux est passé de 4% à 17%, entre 2009 et 2010.
Dans sa présentation, le responsable du bureau de la promotion de la santé de la reproduction, le Dr Aïda Tall Sall a rappelé le profil et le rôle de la « Badianou gokhe ». Il s’agit de femmes dotées d’un leadership avéré. Elles doivebt être acceptées par tous, parce que leur rôle est de demander aux femmes d’espacer les naissances afin de se reposer. La femme choisie doit être crédible, modeste, discrète, disponible, dynamique, accueillante, respectueuse, ouverte, respectable, mais surtout motivée, parce qu’elle fait dans le volontariat, a indiqué le Dr Aïda Tall Sall.
E. KALY
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