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Cameroon tribune | Cameroun | 04/06/2010 | Lire l'article original
Seulement, depuis quelque temps, les vecteurs du paludisme deviennent résistants aux insecticides utilisés pour l’imprégnation des moustiquaires, ou pour l’aspersion intra domiciliaire dans les ménages, avec une incidence évidente sur l’efficacité de cette stratégie. D’où l’atelier organisé hier à Yaoundé, pour réfléchir et analyser la résistance des vecteurs du paludisme face aux solutions jusqu’ici mises en oeuvre. L’objectif étant de faire l’état de la situation et de proposer des stratégies pour une meilleure gestion de ce phénomène, tout en garantissant l’efficacité des méthodes en cours. D’ailleurs pour André Mama Fouda, ministre de la Santé publique qui présidait les travaux de cet atelier, cette résistance ne doit en rien compromettre la lutte antivectorielle qui reste l’un, sinon le meilleur moyen de prévention contre le paludisme. Et pour renforcer ce combat dans lequel le gouvernement est résolument engagé, il est prévu l’acquisition prochaine de 10 millions de moustiquaires, à distribuer après imprégnation.
Au terme de ces travaux qui réunissent un panel de spécialistes, experts de la question et d’intervenants de ce domaine de la santé, on s’attend à la définition de nouvelles stratégies pour la gestion de la résistance aux insecticides par rapport aux différents vecteurs observés au Cameroun.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
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