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Le soleil | Sénégal | 03/07/2010 | Lire l'article original
« Si l’on veut, aujourd’hui, avancer dans la connaissance et la prise en charge du diabète, en tant qu’universitaires, nous devons rechercher les divers facteurs qui sont à l’origine de l’ampleur de cette maladie dans notre pays », note le directeur du Centre Marc Sankalé. Ce laboratoire va permettre d’étudier tous les aspects du diabète et des autres maladies non transmissibles.
« Aujourd’hui, nous ne pouvons pas parler du diabète sans évoquer les problèmes de cholestérol, car sur 100 diabétiques 30 voire 40 ont des problèmes de cholestérol. Ceci est valable pour l’hypertension artérielle. Car, si on prend une population diabétique, les 50% sont hypertendus. Le dénominateur commun à toutes ces pathologies n’est rien d’autre que le mode de vie et l’alimentation. Ce qui nécessite de sérieuses recherches pour pouvoir faire face à cette maladie », explique le Professeur Saïd Norou Diop.
Le centre antidiabétique Marc Sankalé, qui collabore avec l’Organisation mondiale de la santé (Oms) est, également, un lieu de formation des praticiens de la Santé. Ainsi, l’ouverture d’un laboratoire cadre-t-elle avec les missions du centre.
« Un autre fait important est que le centre n’est pas uniquement destiné aux soins. Nous sommes une structure de référence et de formation, car nous formons plusieurs corps de la médecine allant des médecins en passant par les infirmiers jusqu’aux sages-femmes pour qu’ils interviennent dans la prise en charge du diabétique dans leurs zones d’intervention », fait remarquer le professeur Diop qui plaide pour une harmonisation de l’ensemble des résultats obtenus dans les structures de recherche. « Car, il faut que l’on sache quelles sont les méthodes que nous devons utiliser pour nos malades. C’est dans ce cadre qu’il faut un regroupement des différents résultats obtenus dans la recherche, ce qui permettra à terme de pouvoir dire exactement quelle est l’évolution de la maladie, quels sont les facteurs et les éléments que nous devons mettre en place pour la prévention », argumente ce spécialiste de la médecine interne.
Ce laboratoire s’occupera des différentes analyses avec l’aide des services de biochimie et d’hématologie de la faculté de Médecine de l’université de Dakar. En attendant son démarrage, tous les appareils ont été testés. Des prélèvements ont été faits sur 60 malades et les résultats ont été satisfaisants.
Eugène KALY
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