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Mutations | Cameroun | 01/07/2010 | Lire l'article original
On dénombre à ce mercredi matin 30 juin, 293 cas et 30 décès. Les pics sont
signalés à Guéré dans le Mayo Danay où on enregistre125 cas pour 13 décès, Makary
dans le Logone et Chari avec 68 cas pour 7 décès, Mogodé dans le Mayo Tsanaga
avec 42 cas pour 6 décès».
Dans les explications du délégué régional, il ressort que sur les 30 cas de
décès, 50% sont survenus en communauté. Preuve que les populations attendent
toujours le moment critique pour référer les malades dans les formations séminaires.
Ce qui fait d’ailleurs accroitre les risque de contagion et d’expansion de la
maladie. Sur les cas déclarés, les tranches d’âge les plus touchées sont les
moins de cinq et celles de plus de 15 ans.
Riposte
D’où les prescriptions du ministre de la Santé publique sur l’observation des mesures préventives pour éviter le choléra, une épidémie qui trouve majoritairement sa source au Nigeria voisin où sévit la maladie. Pour les cas de Gobo et Guéré dans le Mayo Danay, l’épidémie est due à la faible utilisation des latrines par les populations, lesquelles défèquent dans les mares d’eaux qui sont d’ailleurs nombreuses dans le coin. André Mama Fouda a demandé aux autorités administratives, traditionnelles et aux populations de mettre en place des comités locaux de lutte contre le choléra.
Il a également indiqué que «un décret présidentiel du 20 novembre 1982 porte création des comités de lutte contre le choléra. Il est question que les membres de ce comités que sont le gouverneur, les préfets, les sous préfets, les chefs traditionnels et les autorités sanitaires à tous les niveaux, les mettent en place, les redynamisent pour des actions concertées afin de combattre la maladie dès les premiers cas au lieu d’attendre que la situation s’empire».
Des mesures ont été alors prises en vue de la riposte. On cite entre autre la mise en place d’un comité de crise, la dotation en médicaments et consommables et matériels de protection dans les districts de santé en épidémie, l’appui logistique aux districts de santé ne disposant pas de moyens de locomotion (Guéré, Makary, Mogodé)". Toutes choses qui ont permis de maitriser la situation perce que les cas se signalent de moins en moins. Mais des difficultés demeurent tout de même : le personnel médical jeune et inexpérimenté pour la prise en charge efficace, le manque de moyens de locomotion, les risque d’épuisement des stocks de médicaments et consommables, le recours tardif des malades aux soins.
J.K.
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