← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 02/10/2010 | Lire l'article original
20 femmes porteuses de fistules obstétricales seront opérées gratuitement au Sénégal. Leur prise en charge a débuté hier avec une première vague composée de trois femmes issues des régions de l’intérieur du pays à l’Hôpital général de Grand Yoff. L’opération découle d’une initiative pilote lancée par le centre de la Cedeao pour le développement du genre (Ccdg) en partenariat avec le ministère de la Famille, des Organisations féminines et de la Protection de l’Enfance et celui de la santé. Inscrite dans un plan stratégique 2009-2013 de l’institution sous régionale, l’initiative cible cinq pays africains dont le Sénégal, selon Mme Aminatta Dibba, directrice du Centre de la Cedeao pour le développement du genre. Pour Mme Dibba l’un des problèmes fondamentaux en matière de santé de la reproduction des femmes qui se pose dans l’espace de la Cedeao est la fistule obstétricale. « La femme ou la fille qui en souffre est souvent abandonnée ou délaissée par son mari et sa famille. Sans traitement, ses perspectives de vie professionnelle et familiale sont fortement diminuées et souvent, elle ne compte que sur la charité pour vivre », a souligné la directrice de la Ccdg.
Selon le ministre d’Etat, ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop la décision de prendre en charge les porteuses de fistules obstétricales constitue une réponse à l’accès des familles, en particulier les femmes et les filles aux services sociaux de base dans le cadre de la protection sociale des groupes vulnérables. L’accent sera mis en outre sur le renforcement de la mobilisation à travers une bonne circulation de l’information pour un changement de comportements des familles et des communautés, selon le ministre.
Le ministre d’Etat promet un accompagnement financier pour la réinsertion des femmes, mais il estime que le plus important reste la prévention par une bonne communication pour éviter la stigmatisation. « Il est important de faire la prévention en matière de santé de la reproduction afin que les adolescentes ne tombent plus enceintes », a indiqué Mme Diop.
Babacar DIONE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux