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Le soleil | Sénégal | 07/10/2010 | Lire l'article original
Pour combattre le paludisme qui reste l’une des premières causes de consultations et de mortalité dans les structures de santé, les pays africains mettent plus l’accent sur le curatif. « Ils laissent en rade la lutte anti-vectorielle qui est un élément important dans la lutte contre le paludisme », a fait remarquer le Dr Magari Bakayoko de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). L’organisme mondial souhaite que la lutte anti-vectorielle soit privilégiée dans la croisade contre cette maladie.
Le conseiller technique du représentant de l’Oms, à Dakar, Cheikh Ndiaye, a rappelé aux participants que la Fondation Bill et Mélinda Gates finance, depuis 2008, un projet test sur le renforcement des capacités nationales pour l’amélioration de la mise en œuvre des opérations de lutte contre les vecteurs responsables du paludisme et des maladies endémiques.
Renforcer la prévention
Les pays bénéficiaires de ce projet anti-vectoriel sont le Sénégal, le Cameroun, le Kenya, le Mali, le Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie. Le financement est estimé à 5 millions de dollars selon le conseiller technique du ministère de la Santé, le Dr Boubacar Dankoko, rappelant que la durée de ce projet est de 4 ans. Il est destiné à mettre en place un projet de lutte contre les vecteurs du paludisme dont le but est de combler les lacunes. L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités nationales pour une bonne mise en œuvre des opérations de lutte contre les vecteurs du paludisme. Pour M. Dankoko, la lutte anti-vectorielle doit être effectuée dans toutes les zones à risque de transmission de maladies avec des mesures appropriées. Il a rendu un vibrant hommage à la Fondation Bill et Melinda Gates qui, depuis des années, œuvre pour l’amélioration de la santé des populations notamment celles des pays pauvres par le soutien à la recherche. « Pour éliminer le paludisme, le renforcement de la prévention par la lutte contre les vecteurs est une stratégie fondamentale pour baisser la morbidité et la mortalité liées au paludisme », a soutenu le représentant du ministre de la Santé.
Il a affirmé que la lutte anti-vectorielle fait partie des interventions phare du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) à travers une promotion de l’aspersion intra-domiciliaire d’insecticide et des opérations de lutte contre les larves. Il a reconnu, tout comme le représentant de l’Oms, que l’accompagnement par une surveillance régulière de la dynamique des vecteurs et de leur sensibilité aux insecticides utilisés en santé publique n’est pas très développé. « Si nous voulons libérer l’Afrique du paludisme, nous devons mettre en place une politique anti-vectorielle efficace » a-t-il estimé.
Eugène KALY
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