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Walfadjri | Sénégal | 12/10/2010 | Lire l'article original
Trente-deux professionnels de la santé venant de six pays de la sous-région viennent de recevoir leur sésame, suite à un cours d’expertise universitaire en santé sexuelle et reproductive en Afrique de l’Ouest. Ce second cours sous-régional est organisé par l’Institut de santé et développement (Ised), en collaboration avec l’Université internationale d’Andalousie d’Espagne et le réseau Active. La cérémonie de remise de diplômes s’est déroulée vendredi dernier à Mbour, dans les locaux de Centre Seydou Nourou Tall de l’Ised.
‘Il s’agit d’une formation en équipe qui a pour but de former des formateurs. L’objectif est de pouvoir démultiplier leurs expériences en appliquant sur le terrain ce qu’ils ont appris ici’, souligne la directrice de l’Ised, le Professeur Anta Tall Dia. Mais l’intérêt principal de cette formation sous-régionale est de pouvoir faire face aux Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) dont les indicateurs en santé maternelle et infantile sont alarmants au niveau de la sous-région. ‘Les problèmes de santé ne connaissent pas de frontières. Ainsi, les participants à ce cours ont passé en revue tous les problèmes en santé sexuelle et reproductive’, note le Pr Anta Tall Dia. Des taux de consultations prénatales qui sont très faibles aux nombreux accouchements à domicile, en passant par la mortalité maternelle et infantile, et la qualité des soins, tous ces modules ont fait l’objet des enseignements.
La directrice de l’Ised a souligné l’importance des universités à assurer une bonne formation, un bon encadrement des ressources humaines en santé. Le chef de service du département de médecine préventive de la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est félicité du choix porté sur le Sénégal pour abriter ce cours sous-régional. Les participants à ce cours ont été sélectionnés par les ministères de la santé des différents pays sur la base de critères sélectifs. Ces pays sont le Burkina Faso, le Mali, la République de Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.
L’Ised, pour sa part, s’engage aux côtés du ministère de la Santé dans l’élaboration des stratégies pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Selon sa directrice, l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant pourrait contribuer de manière considérable à améliorer tout ce qui a trait à l’instruction, la qualité de vie, l’environnement, la réduction de la pauvreté…
Professeur à l’université internationale d’Andalousie en Espagne, Casilda Velaso estime que ce cours aidera certainement la sous-région à faire face aux faibles indicateurs concernant la santé de la mère et de l’enfant. C’est pourquoi l’université d’Andalousie a jugé nécessaire de mettre en place cette formation afin de renforcer les compétences des professionnels de santé de la sous-région.
Issa NIANG
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