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Le soleil | Sénégal | 15/10/2010 | Lire l'article original
Outre les activités traumatologiques, informe le professeur, « nous avons une demande importante en chirurgie prothétique de la hanche et du genou. « La chirurgie de la hanche est prise en charge malgré le coût de l’implant qui reste élevé. Mais il est sans commune mesure avec celui d’une évacuation sanitaire. La prothèse de genou, non encore possible, faute de moyens coûte entre 8 et 10 millions Cfa pour une évacuation en Europe », indique le Pr Sy.
Un transfert d’équipements et de technologie est en cours avec des partenaires européens. La formation initiale et continue fait partie de la mission de ce service.
« Dans le cadre de la formation postdoctorale des spécialistes, nous recevons outre des orthopédistes, 8 en moyenne, des chirurgiens pédiatres, entre 2 à 3 étudiants et 1 à 2 étudiants en chirurgie généraliste. Ainsi, nous avons participé à la formation de plus 40 orthopédistes africains issus de 14 pays l’Afrique subsaharienne et du Maghreb », fait-il remarquer.
Créé en 1989 par feu le Professeur Idrissa Pouye, le service a vu défiler plusieurs spécialistes. Le Professeur Mouhamadou Habib Sy dirige une équipe de 5 orthopédistes séniors et 10 juniors. Ils font face à beaucoup de difficultés. Elles ont pour noms : insuffisance de spécialistes, de lits, d’équipements, de dispositifs médicaux et consommables. Le ratio, au Sénégal, est d’un orthopédiste pour 400 à 450 000 habitants alors qu’il est d’un orthopédiste pour 7000 habitants dans certains pays européens. Le service a une capacité d’hébergement de 40 lits. « Avec les autres structures hospitalières, la chirurgie orthopédique dispose de moins de 150 lits pour toute la région de Dakar qui compte environ plus de 2 millions d’habitants. Nous sommes, donc, très en deçà des normes admises même si la décentralisation des soins spécialisés a commencé », révèle le professeur Mouhamadou Habib Sy.
Idrissa Sané et Eugène Kaly
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