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Mutations | Cameroun | 20/10/2010 | Lire l'article original
C'est de là qu'il en ressortira plus tard nanti d'une licence en sciences naturelles. Mais, ce fidèle lecteur de Mutations, aujourd'hui ingénieur médico-sanitaire à l'hôpital d'Ebolowa, rêve de retourner sur les bancs pour acquérir de nouvelles connaissances. Trois ans plus tard, le voilà diplômé en analyses médicales.
S'en suit un Master en hydrologie et environnement, option microbiologie et parasitologie de l'eau. Admis au concours de la Fonction publique en 2007, Berthold, comme l'ont surnommé ses proches, rejoint alors l'hôpital d'Ebolowa où il est chargé de faire des prélèvements et des tests sanguins à la banque de sang de cette structure sanitaire.
Pour ce biologiste, il ne sert à rien pour un patient d'aller à l'hôpital avec une simple maladie et d'en repartir avec une autre. Son modèle: Son père, infirmier anesthésiste aujourd'hui à la retraite. «Il m'a appris qu'en médecine, lorsqu'il faut prendre soin de l'Homme, il est agréable de mettre au loin la famine et la fatigue.» Son élégance et sa philanthropie, combinées à sa douceur et à son sens d'humour, sont ses atouts majeurs dans la profession et dans sa relation avec ses patients.
Un métier de biologiste que ce passionné du ballon rond pratique depuis quelques années, après avoir été directeur commercial et chef d'agence d'une société d'assurances, ainsi qu'enseignant dans certains centres de formations. Michel Zang a aussi participé à la réalisation d'une étude biologique et physico-chimique des eaux du lac municipal de Yaoundé. En sus de son travail à l'hôpital d'Ebolowa, le biologiste n'hésite pas à descendre dans les villages chasser les taons, ces mouches de couleur noire ou rouge responsables de la filariose loa loa ou loase, une «maladie exclusivement africaine.»
Dans sa chasse aux taons, le biologiste affirme bénéficier d'un coup de pouce des populations, notamment des sexagénaires qui capturent également ces taons qu'ils conservent ensuite dans des boîtes qui lui sont remises lors de ses descentes. En attendant de mieux cerner la loase, Michel Zang pense reprendre le chemin de l'école car, assure-t-il, «le biologiste qui cesse d'apprendre est un danger pour la médecine.»
Guy Hyacinthe Owona (Stagiaire)
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