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Le soleil | Sénégal | 03/11/2010 | Lire l'article original
Le comité aidera également à prendre en compte les nouvelles réalités dans la réponse à l’épidémie du Vih/Sida. « Au Sénégal, comme partout au monde, les facteurs de vulnérabilité liés au Vih sont toujours en train de changer et reflètent le caractère évolutif de nos sociétés. Le rôle de ce comité de veille est donc de suivre l’évolution de la vulnérabilité et le respect des droits humains des groupes vulnérables », souligne le directeur de l’Usaid, Kévin Mullaly.
Le Sénégal ne peut pas consolider ses acquis en laissant de côté, les Travailleuses du sexe, les Msm, qui ont respectivement une prévalence de 19,5 %, et 21,8 %. « Depuis 3 ans, nous sommes confrontés à des situations de risque de propagation de l’épidémie liées à la stigmatisation des populations les plus exposées au Vih et des personnes vivant avec le Vih/Sida qui entraînent leur refuge dans la clandestinité et la désertion des structures de prise en charge sanitaire et de prévention », fait remarquer le secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida ( Cnls), le Dr Ibra Ndoye.
Le nouveau contexte socioculturel caractérisé par les grossesses non désirées, le nombre croissant de viols et de violences sexuelles, justifie la mise en place du comité.
« Les interventions au sein des groupes devraient être renforcées à cause de nouvelles sources de vulnérabilité », a relevé le ministre. L’amélioration du contexte, avance-t-il, est indispensable pour consolider les acquis obtenus dans la croisade contre l’épidémie. Le représentant des Nations-Unies, Demba Koné, a salué les efforts du Sénégal pour maîtriser la prévalence et pour prévenir de nouvelles infections, avec la mise sous Arv des femmes enceintes séropositives. Quant à la présidente de la Commission santé du Sénat, Ngoné Ndoye, elle a réitéré leur disponibilité à accompagner les acteurs dans la réponse au Vih/Sida et à freiner l’évolution de l’épidémie au sein des groupes vulnérables.
60 % de nouvelles infections enregistrés dans des couples stables
Contre toute attente, les nouvelles infections sont de plus en plus enregistrées dans les couples normaux. Selon le secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida, le Dr Ibra Ndoye, 60 % de nouvelles infections sont constatées chez les couples stables. « Si nous voulons gagner la lutte contre le Vih/Sida, nous devons faire de sorte que les groupes vulnérables ne se replient pas sur eux-mêmes à cause de la stigmatisation ou de la discrimination. 60% de nouvelles infections sont constatées dans des couples stables », indique le Dr Ibra Ndoye.
Idrissa SANE
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