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Le quotidien | Sénégal | 04/11/2010 | Lire l'article original
En point de presse hier, en prélude à la célébration de la journée dédiée à cette maladie, le 14 novembre et dans le cadre du «mois du diabète», entamé depuis le début du mois par l’Association de soutien aux diabétiques (Assad), le Pr Diop indique même que les indices de ces résultats prometteurs étaient perceptibles depuis 1997. Année durant laquelle, ses interventions chirurgicales étaient réduites jusqu’à… 1% au prorata des personnes atteintes et plongées dans une situation très critique.
Mais comparativement à ces années 90 où seuls 200 nouveaux cas de diabète étaient comptabilisés, par année, la maladie a progressé à un rythme surréaliste, à partir des années 2000. Depuis cette date, en effet, le Pr Diop estime entre 2 000 et 2 500 nouveaux cas de diabète, enregistrés chaque année. De nouvelles recrues qui viennent s’ajouter aux 35 000 patients, enregistrés au Sénégal, depuis quelques années.
Toutefois, prévient le Pr Diop, ce chiffre paraît sous-estimé, puisque près de 90% des cas ne sont pas encore connus. Ce qui laisse croire que les estimations de 2 à 3% de Sénégalais diabétiques sont très en deçà de la réalité, au regard du nombre exorbitant de Sénégalais, qui souffrent actuellement de maladies non-transmissibles, communément appelées maladies chroniques.
Une loi sociale pour aider les jeunes diabétiques
Aussi, les cas de coma diabétique ont-ils drastiquement baissé, depuis quelque
temps au Sénégal. Le directeur du centre Marc Sankalé rappelle encore que pendant
les années 1990, 20% des lits du centre étaient occupés par des malades tombés
dans le coma. Et parmi ces 20%, 37% ne se remettaient pas de leur coma, mourant
dans leur lit d’hôpital. Mais aujourd’hui, se réjouit le Pr Saïd N. Diop, les
statistiques font état de moins de 2% de mort, après un coma diabétique. La
baisse des amputations et des cas de coma est la résultante d’une campagne d’éducation
des patients, relativement à leur comportement alimentaire et au respect des
exigences de leur traitement. Pour le Pr Diop, seule la sensibilisation des
populations peut limiter la progression de la maladie au Sénégal. Il a même
évoqué le contenu d’une étude sur la maladie, qui révèle qu’avec une bonne campagne
de sensibilisation, en rapport avec les facteurs de risque, on peut prévenir
jusqu’à 50% les nouveaux cas de diabète.
Cette rencontre avec la presse a été aussi mise à profit par l’Association de
soutien aux diabétiques (Assad) pour réclamer un statut «clair» pour le centre
Marc Sankalé. Lequel statut doit lui permettre d’avoir un budget de fonctionnement,
insiste Baye Oumar Guèye, Secrétaire général de l’Assad. Dans son plaidoyer,
M. Guèye a aussi insisté sur la nécessité de mettre en application une loi sur
la maladie devant permettre surtout aux jeunes diabétiques de bénéficier gratuitement
du traitement contre la maladie.
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