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Le quotidien | Sénégal | 05/11/2010 | Lire l'article original
Et le coordonnateur national du programme, le Dr Papa Moussa Thior a trouvé
hier, un soutien de taille, en la personne du Pr Eva Marie Coll Seck, secrétaire
exécutive de Roll back malaria, pour plaider en faveur d’une participation effective
du secteur privé dans la lutte contre le paludisme.
A l’occasion d’une table ronde des partenaires pour le financement du plan stratégique
de lutte contre le palu, pour la période 2011-2015, tenue hier et précédée par
une cérémonie officielle de lancement du document : Focus sur le Sénégal, le
Pr Seck a, en effet, insisté sur la nécessité de l’intervention du privé, pour
accompagner des projets déjà ficelés par le programme. C’est le cas, notamment,
du projet de lutte anti-larvaire prévu depuis l’année dernière, pour la banlieue,
mais dont le financement demeure problématique. Jusque-là, aucun bailleur ne
s’est manifesté à part Cuba, dont la technicité sur la lutte anti-larvaire est
reconnue. Toutefois, pour des «raisons techniques», le projet de soutien au
Sénégal n’a pas connu de suite.
Assiégée perpétuellement par les eaux de pluie, la banlieue nécessite un programme spécifique et demande, par conséquent, des moyens colossaux, plaide encore Dr Thior. Mais déjà, le coordonnateur du Pnlp trouve impératif le développement des projets communautaires, comme la Prise en charge à domicile (Pecadom) dans les zones à problèmes pour limiter les dégâts.
Aujourd’hui, 600 villages pratiquent la Pecadom en plus de l’usage des Tests de diagnostic rapide (Tdr) et les résultats sont, semble-t-il, satisfaisants, au regard de la diminution du taux de mortalité sur l’ensemble du territoire national. De 1 678 décès enregistrés en 2006 dans les structures de santé, le Sénégal est passé à 574 en 2009, s’est réjouit Dr Thior. Sauf que le 1/5 de ces morts (179) est relevé en banlieue, d’où l’urgence de la débarrasser de ses larves. Même s’ils n’ont pas donné leur engagement à agir spécifiquement dans la banlieue, les partenaires qui se sont prononcés sur cette épineuse question, ont juste assuré au Sénégal, le compagnonnage de leurs organisations respectives en perspective de cette croisade qui s’avère être une tâche ardue.
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