Ce programme qui cible en effet les régions de Diourbel, St-Louis et Matam, sera élargi pour cette nouvelle phase d’expérience dans la région de Kaolack au sein même des districts de Guinguinèo, Kaolack, Ndoffane et Nioro. Des localités avec qui l’Asbef a toujours cheminé dans l’exercice de ses multiples programmes sanitaires attribués aux populations locales.

Ainsi, pour une large diffusion, un effectif de 45 relais a été relativement formé ces jours derniers au sein des organisations communautaires de base (Ocb) issues des différentes collectivités déjà citées. C’est en effet, une démarche entreprise non seulement pour la promotion de la santé ou le maintien du taux de prévalence estimé aujourd’hui à 0,7 % au Sénégal, mais surtout pour la prise en charge des couches réputées les plus vulnérables de notre société, que sont les femmes et leurs enfants. Ainsi, depuis qu’il a démarré au plan national, le programme de prévention de la transmission de la maladie du Sida n’a pas fait rayonner les résultats qu’on attendait de lui.

Sur le terrain, de nombreuses contraintes ont été notées dans les villes mais surtout dans le monde rural où la prise en charge des femmes et des enfants d’une manière générale n’est pas totalement effective. C’est en effet le cas à plusieurs niveaux d’interventions, mais particulièrement au volet dépistage où le nombre de patients se fait de plus en plus rare dans les villages.

Cette situation au sein même des communautés justifie le caractère timide des opérations de dépistage poursuivies régulièrement au sein des collectivités rurales.

La cérémonie officielle de lancement du programme de prévention de la transmission du Vih Sida, a cependant été présidée par la présidente nationale de l’Asbef, le Docteur Oumou Barry, en présence du directeur des programmes Asbef, le Docteur AssaneYaradou et l’ensemble des autorités administratives et locales de Kaolack. Pour la direction nationale de l’Asbef, l’idée dans ce programme est surtout d’utiliser et vulgariser une méthode de prise en charge, selon laquelle, une mère séropositive ne sera plus en mesure de transmettre le virus à son enfant.

Les activités sur le terrain seront par contre orientées sur le plaidoyer, la mobilisation sociale avec la collaboration avec les districts, la sensibilisation et le développement d’un certain nombre d’actions. Ce qui devrait permettre aux femmes de connaître mieux la maladie et de prendre en compte les dispositions nécessaires de prévention requises par les normes de l’organisation mondiale pour la santé (Oms).

par Abdoulaye FALL

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