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Le soleil | Sénégal | 20/11/2010 | Lire l'article original
Par contre la maîtrise de leur dosage reste une grande équation et une préoccupation sanitaire aussi bien pour les utilisateurs que pour les chercheurs. « Il faut donc régler le problème du dosage, car tout médicament est potentiellement toxique. Même l’aspirine qui est le médicament le plus utilisé au monde a une toxicité. Il ne faut pas négliger les toxicités des produits pharmaceutiques », a averti le Pr. Lamine Guèye, par ailleurs directeur de l’Unité française de recherche (Ufr) des sciences de la santé de l’Université de Saint-Louis.
Le Pr. Lamine Guèye a déclaré que plusieurs plantes pourraient soigner les maladies chroniques comme le diabète, dans les prochaines années. C’était à la fin du colloque international sur les plantes alimentaires, médicinales et cosmétiques. « Nous connaissons ces plantes. Cependant, il y a un travail pour normaliser la glycémie d’un diabétique qui tournerait autour de 1 en l’amenant à 0,5 gramme par litre » a-t-il déclaré.
Poursuite des recherches
Les recherches sur l’efficacité de ces plantes se poursuivent. « Les plantes candidates pour traiter les maladies chroniques comme le diabète sont dans la nature. Il faut savoir à quelle dose la personne doit prendre ces médicaments pour avoir une glycémie normale, sans aller faire une hypoglycémie », a constaté le Pr. Lamine Guèye. Selon lui, il faut non seulement recenser ces plantes, mais il faut aussi accélérer le processus de démonstration de leur efficacité. « Recenser des plantes est une chose, mais démontrer leur efficacité et comment les utiliser en est une autre », a fait remarquer le Pr. Guèye. L’efficacité des plantes africaines, soutient-il, est prouvée par une utilisation traditionnelle. A l’inverse, le Pr. Guèye a relevé les risques sanitaires qui peuvent découler de la non maîtrise du dosage. Au juste, des équipes de la Faculté de médecine, du département de pharmacie et de la Faculté des Sciences travaillent sur la question. « Si l’on donne une dose faible, la plante médicinale ne règlera pas le problème. Par contre, si l’on dépasse la dose, on expose le sujet à des effets néfastes qui peuvent créer d’autres maladies plus graves comme l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, neurologiques, hépatiques », a indiqué le Pr. Guèye.
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