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Sud Quotidien | Sénégal | 18/12/2010 | Lire l'article original
S’exprimant hier soir sur ces questions, le directeur général de l’OMS pour Afrique a dit toute la vérité sur l’urgence pour nos Etats de redoubler d’efforts pour ne pas être à la queue du peloton. Selon le directeur de l’OMS qui avait à ses côtés le ministre de la santé du Sénégal, si on regarde les indicateurs, en ce qui concerne les Omd les objectifs 4 et 6 qui concernent la santé maternelle et néonatale, il sera difficile pour l’Afrique d’atteindre les Omd.
Car selon lui, pour les Omd 6 qui visent la réduction du poids des maladies transmissibles, il faut que les Etats redoublent d’efforts et mettent beaucoup plus de moyens pour les atteindre. Il a estimé également qu’il faut encore aller beaucoup plus vite. Pour pallier aux manquements constatés sur les indicateurs, le patron de l’OMS pour l’Afrique a estimé que le ministère de la santé ne peut pas répondre tout seul sur les déterminants de la santé. Pour argumenter ses idées dans ce sens il dira qu’il y a des déterminants qui dépendent de la performance des autres secteurs de développement. Car il s’agit, dit-il, des questions de développement des personnes. C’est pour cela qu’il est entamé au niveau du bureau régional des discussions avec les secteurs de l’environnement, de l’éducation, du transport. Ce qui au finish va permettre de faciliter les conditions de vie des populations pour qu’elles puissent avoir une meilleure santé. « Les médicaments et les hôpitaux ne suffisent pas pour garantir la santé des populations » a-t-il martelé avant de poursuivre « l’Afrique doit faire des efforts, travailler plus pour y parvenir le plus tôt possible ».
Le directeur de l’OMS a également annoncé le fonds africain qui sera mis en place pour ne plus faire appel à des bailleurs de fonds qui tardent à décaisser en situation d’urgence. Ce fonds va permettre selon toujours lui de réagir plus rapidement et éviter ainsi un nombre important de décès causés par les épidémies ou d’autres situations d’urgence comme les désastres, la sécheresse ou les inondations.
Il a aussi évoqué la nécessité d’avoir des données statistiques sanitaires pour les gouvernements mais aussi pour que la communauté internationale puisse comprendre comment répondre en terme de partenariat sur la santé.
Il a rappelé que le budget consacré à l’’institution régionale est de 1, 5 milliard de dollars. Un budget qui sert uniquement dit-il à assurer les fonctions essentielles de l’Organisation. Mais pour ce qui concerne la mise en œuvre des programmes de santé en Afrique, les bailleurs de fonds apportent leur contribution au niveau des pays a fait remarquer le directeur de l’OMS.
Auparavant le ministre de la Santé du Sénégal est revenu sur l’objectif de sa visite du directeur régional pour l’Afrique de l’OMS qui lui a permis de rencontrer le Président de la République et les autorités sanitaires. Au cours de son séjour il a visité le district de Baudouin de Guédiawaye et quelques structures sanitaires.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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