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Walfadjri | Sénégal | 18/12/2010 | Lire l'article original
L’Organisation mondiale de la santé injecte un budget de 1,5 milliard de dollars tous les deux ans en appui aux Etats africains. Ce montant sert à assurer les fonctions essentielles, notamment techniques. Une autre partie du budget de la santé est assurée par les bailleurs de fonds, en plus de l’allocation du budget de l’Etat. Et le Dr Luis Gomes Sambo appelle les Etats à ne pas opérer de réductions sur le budget alloué au secteur de la santé. Face aux nombreux défis, l’Oms invite, au contraire, les gouvernements africains à rationaliser et optimiser les fonds destinés au secteur de la santé. Ce faisant, les épidémies pourront être gérées en urgence en attendant l’aide extérieure. C’est ainsi que l’Oms entend mettre en place un Fonds africain pour les urgences sanitaires pour faire face aux nombreuses épidémies qui sévissent régulièrement sur le continent. Un projet que le Sénégal vient d’approuver.
Bien qu’il ne parle pas de mauvaise volonté politique de la part des chefs d’Etat africains qui, en 2000 à Abuja, avaient pris l’engagement de porter le budget du secteur de la santé à 15 % du budget national, le directeur régional de l’Oms pour la région Afrique regrette les lenteurs en termes de mise en œuvre de cette recommandation. En effet, jusque-là, seuls quatre pays Africains ont atteint la barre des 15 %. Cependant, dira le Dr Sambo, des progrès significatifs ont été notés dans ce sens.
Abordant la santé maternelle et infantile, le directeur régional de l’Oms pour la région Afrique s’est appesanti sur les lenteurs constatées en ce qui concerne l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd 4 et 5). ‘A ce rythme, dit-il, il sera difficile pour l’Afrique subsaharienne d’être au rendez-vous en 2015’. D’où son appel à redoubler d’efforts en vue de l’atteinte de ces Omd en santé.
Malgré la charge de la maladie qui demeure encore très élevée en Afrique, le Dr Sambo s’est félicité des progrès réalisés par le Sénégal en matière de lutte contre le paludisme et le sida. De son avis, le taux de mortalité et de morbidité lié au paludisme a considérablement baissé. Et en matière de lutte contre la pandémie du Vih, le taux de prévalence du Sénégal constitue l’un des plus bas en Afrique.
Issa NIANG
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