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Revue de presse de santé tropicale

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Lutte contre la mortalité maternelle : « 10.000 marraines de quartier formées cette année »

Le soleil | Sénégal | 12/01/2011 | Lire l'article original

Les hôpitaux de Fatick, Ziguinchor, et Matam pourraient être réceptionnés en 2011. Du moins, si les entrepreneurs respectent les contrats. L’information a été donnée par le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada, au cours d’un entretien. Il a annoncé la formation de 10.000 «Badiènou Gokh» pour accentuer la lutte contre la mortalité maternelle au Sénégal.

Plusieurs chantiers de construction ont redémarré. Peut-on s’attendre à réceptionner certains ouvrages en 2011 ?

Le gouvernement s’est employé à redémarrer des chantiers vitaux qui étaient à l’arrêt depuis quelques temps. C’est ainsi que nous avons débuté les travaux de l’hôpital pour Enfants de Diamniadio. Nous poursuivons ceux de l’hôpital régional de Matam. Nous accélérons la construction de l’hôpital Dalal Diam. En plus, nous avons tout fait pour redémarrer les chantiers des hôpitaux régionaux de Fatick et de Ziguinchor. Nous travaillerons en 2011, pour ouvrir le chantier de la clinique gynécologique de l’hôpital général de Grand-Yoff. Les travaux sont menés pour augmenter la couverture sanitaire du pays afin de rapprocher les structures de soins de santé des populations. L’objectif du gouvernement est de faire de telle sorte que toutes les régions du Sénégal voient leurs capitales départementales dotées d’hôpitaux. C’est dans ce cadre qu’il faut saluer en 2010 l’érection d’une dizaine de centres de santé en hôpitaux de niveau 1 à travers des départements stratégiques comme ceux de Kédougou, Linguère, Sédhiou, Dakar, Guédiawaye. Ces efforts seront poursuivis. Nous avons aussi des chantiers que nous allons démarrer pour rester sur la même lancée.

Nous avons démarré les travaux du centre de santé de Yeumbeul, des postes de santé de Keur Mbaye Fall, du Cap des Biches. D’autres structures sont fonctionnelles. Il s’agit des centres de santé de Kanel, de Cas-Cas, de Gandiaye, de Niakhar, etc. Je voudrais rappeler qu’en 2010, nous avons mis en service le centre de santé de Keur Massar, de Khombole et celui de Ranérou. C’est dire que le gouvernement est en train de faire les efforts pour assurer une couverture sanitaire aux Sénégalais.

Est-ce à dire que l’on peut s’attendre à réceptionner quelques ouvrages au courant de l’année?

En 2011, nous allons réceptionner l’hôpital pour Enfants de Diamniadio. Nous pensons pouvoir réceptionner les hôpitaux de Fatick, de Ziguinchor et de Matam, si l’on se fie aux déclarations des entrepreneurs parce que ce sont des personnes sérieuses. Le gouvernement mettra les moyens financiers pour être en règle avec les entreprises. L’hôpital pour Enfants de Diamniadio est financé par les Chinois. Les autorités chinoises sont en train de mettre des bouchées doubles pour nous le livrer dans les meilleurs délais. Les travaux de structure sont avancés.

Le gouvernement a procédé au recrutement de 590 agents. Sont-ils affectés dans les structures fermées faute de personnel ?

Les efforts de construction des infrastructures doivent être accompagnés par le recrutement de personnel. Cette année, le gouvernement a recruté 590 agents dont 89 agents d’hygiène, 95 médecins, 100 infirmiers, 100 sages-femmes et d’autres agents. Ils ont été recrutés. Maintenant, il faudrait qu’ils soient engagés dans la Fonction publique et mis à la disposition du ministère de la Santé. Le ministère de la Fonction publique travaille là-dessus. Je signale que nous avons déjà reçu plusieurs vagues d’agents engagés par le ministère de la Fonction publique qui nous enverra le reste du personnel dans les prochaines semaines. Nous tiendrons la commission d’affectation avant le 15 janvier pour déployer l’ensemble du personnel dans les structures santé du Sénégal.

Quelles sont les stratégies qui seront mises en place pour réduire les évacuations sanitaires liées à la prise en charge des maladies cardiovasculaires ?

Il faut dire que le relèvement de nos plateaux techniques est une priorité de notre département parce que nous devons préserver l’image du pays. Il faut, à tout prix, la sauvegarder. Il se pose finalement une question de sécurité nationale sanitaire qui concerne l’ensemble des Sénégalais. Il est tout à fait indiqué aujourd’hui que le Sénégal mette les bouchées doubles pour acquérir une angiographie. En cas d’urgence, les Sénégalais qui souhaitent faire des examens peuvent le faire. Le privé a déjà son angiographie. Nous pensons que le public doit aussi disposer de son angiographie. C’est la raison pour laquelle, avec le soutien de nos partenaires indiens, nous sommes en train de travailler à doter la cardiologie de l’hôpital Le Dantec d’une angiographie, pour éviter les évacuations sanitaires qui coûtent excessivement cher à l’Etat et aux populations. Nous pensons qu’avec la mise à disposition de l’angiographie, ces évacuations sanitaires seront réduites. Nous avons déjà réussi à les limiter avec la disponibilité de l’oxygène au Sénégal.

Le président de la République a déploré le fait que les femmes continuent de mourir en donnant la vie. Est-ce qu’il y aura une nouvelle dynamique pour réduire le taux de mortalité maternelle en dehors de l’initiative «Badienou Gokh» ?

Il y a un effort important qui a été fait dans le cadre du budget 2011. Nous avons renforcé la Division de la santé de la reproduction qui gère la santé maternelle et infantile. Il nous faut doter davantage ce service de moyens logistiques, de communication, de prévention et de lutte contre la mortalité maternelle et infantile. En plus de cela, il faudra que l’initiative «Badienou Gokh» atteigne sa vitesse de croisière. L’initiative ne disposait que 900 «Badienou Gokh», au mois de janvier 2010. Aujourd’hui, nous avons 5000 «Badiènou Gokh». Nous travaillons à leur trouver des portables. En 2011, nous avons prévu de former 10.000 «Badienou Gokh». Nous pensons que si ses efforts sont maintenus et que si ces «Badienou Gokh» comprennent leurs missions et leur rôle, il n’y a pas de raison qu’elles ne puissent pas booster nos indicateurs en ce qui concerne le taux de mortalité maternelle et infantile.

Nous entendons nous concentrer en 2011, sur cette initiative pour faire de grands pas pour l’atteinte des Omd notamment pour les objectifs 4 et 5.

Propos recueillis Idrissa Sané et Eugène Kaly

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