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Le soleil | Sénégal | 26/01/2011 | Lire l'article original
Des cris d’enfants s’élèvent de temps à autre. Après le hall, à droite, dans le couloir menant vers la direction, trois praticiens de santé s’occupent des nourrissons. D’autres femmes obstruent l’entrée. Ici, comme dans le laboratoire d’analyses, les praticiens sont à pied d’œuvre. Les files sont longues. Voilée d’un châle, une dame tient dans ses bras son bébé. Son visage ne laisse apparaître aucun signe d’inquiétude. Elle n’est pas au courant de la maladie relatée dans la presse. Celle-là liée au rétrovirus. « Je ne suis pas venue ici pour cela. Mon enfant est malade. Mais cela n’a rien à voir avec ces complications », a laissé entendre la dame qui a requis l’anonymat. Ces complications, ce sont les diarrhées et les vomissements qui caractérisent cette maladie.
Aucun cas de décès enregistré
Au bout du couloir latéral, dans la partie droite du bâtiment central, se trouve la direction. A l’intérieur, la nouvelle directrice est surprise de l’information diffusée dans la presse de ce mercredi qui rapporte l’ampleur des « cas de maladies liées au rétrovirus ». « Il n’y a pas de panique. Les services ne sont pas débordés. Ils fonctionnent. Tout se passe normalement. Parfois, dans une période donnée, on peut avoir les mêmes signes d’une maladie, cela peut être lié à l’environnement », rapporte Mme Diouf.
Jusqu’aux environs de 11 h 30, une équipe de médecin fait le tour pour contrôler l’état de santé des enfants internés, alors dans les salles, se poursuivent les consultations routinières. Aucune disposition particulière n’est encore prise. « Chaque année, à cette période, durant la phase de transition entre les mois de fraîcheur et ceux de chaleur, nous enregistrons des cas de diarrhées chez l’enfant. Nous l’avons toujours dit. Cela est dû à un rétrovirus. On ne comprend pas que cette affaire soit portée à un notre niveau. Ce n’est pas une épidémie. Je pense que les personnes doivent revenir à la raison pour ne pas ameuter les populations sur une affaire qui ne tient pas trop. Une épidémie a un sens », explique le chef de service des soins infirmiers du Centre hospitalier national d’enfants, Albert Royer, Demba Sow.
Les praticiens de santé ne comprennent pas pourquoi cette information a été amplifiée. « C’est vrai, depuis quelques jours, nous avons enregistré des cas de diarrhées et vomissements chez les enfants à la consultation. C’est un phénomène courant durant cette période. Chaque année, le Dr Camara en parle. Je ne vois pas en quoi les personnes doivent s’affoler. D’ailleurs, nous n’avons jamais enregistré de décès pour ces cas », souligne Demba Sow.
Idrissa SANE
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