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Sud Quotidien | Sénégal | 20/01/2011 | Lire l'article original
Au Sénégal l’environnement hospitalier n’est pas des plus sécurisés. Un tour à l’Hôpital Général de Grand Yoff et au Centre hospitalier pour enfants Albert Royer de Fann suffit largement pour s’en rendre compte. Les malades qui fréquentent ces structures pour des besoins de consultations médicales et les malades hospitalisés subissent des attaques permanentes des moustiques qui envahissent les lieux.
A l’Hôpital Général de Grand Yoff, la situation est même insupportable. Du service d’urgence, à la maternité en passant par le service de réanimation, les malades, en plus de leurs douleurs pathologiques endurent les piqûres ininterrompues de ces insectes présents partout et en toute saison. Une situation pénible que ne cessent de déplorer les patients.
Selon un patient qui a requis l’anonymat, le service d’urgence de Hoggy où il était admis en surveillance est plus infesté de moustiques que partout ailleurs au Sénégal. Même son de cloche chez un médecin de garde au service d’urgence de l’hôpital de Grand Yoff qui confie qu’il est habitué aux piqûres de moustiques et que le travail sans répit qui l’attend dans ce service fait qu’il s’en soucie très peu. Pourtant il n’en ignore pas la gravité. La situation est identique au Centre Albert Royer où le service d’accueil et les espaces aménagés pour les accompagnants semblent avoir pour « hôtesses » les moustiques. Là, les enfants en attente d’être reçus en consultation ne cessent de se gratter à cause des piqûres de ces insectes.
Saliou Faye Daf, le patron du Syndicat autonome de la Santé (Sas) rappelle avoir à chaque fois attiré l’attention sur la prolifération inquiétante de ces moustiques. Il dit qu’il avait saisi la visite de Abdou Fall quand il était à la tête du département pour demander une solution urgente à cette situation vu la proximité de la structure avec le bassin de rétention. Les engagements qui ont été pris n’ont jamais été concrétisés. Selon ce syndicaliste, la situation est plus grave pendant la période hivernale.
Cheikh Seck du Sutsas pense que la zone de captage est la cause principale de la prolifération des moustiques. L’eau de ces bassins devrait être évacuée mais elle stagne dans les alentours de l’hôpital. Et tout le monde s’interroge sur la responsabilité du service d’hygiène et pourquoi celui-ci ne procéderait-il pas au saupoudrage des lieux pour combattre ces moustiques. A cause de cette situation, il est aujourd’hui à craindre que des malades venus pour d’autres raisons médicales ne contactent des maladies facilement transmissibles par ces moustiques.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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