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Le soleil | Sénégal | 02/02/2011 | Lire l'article original
Un renforcement du plateau technique et du personnel. C’est ce que le ministre Modou Diagne Fada a promis aux populations de Kébémer et de Darou Moukhty. C’était au cours d’une tournée dans les 2 districts sanitaires. Au poste de santé de Ndande, l'infirmière chef de poste, la sage-femme Fatou Ndiaye, a exprimé de vive voix, la demande d'érection de Ndande en centre de santé secondaire pour mieux prendre en charge les 23.953 habitants répartis dans les 46 villages de la communauté rurale et d'autres villages environnants. Selon elle, la taille de la population et la position géographique sont autant de raisons qui motivent cette demande, à côté d'un déficit en équipements et personnel de santé. Même son de cloche à Sagatta Gueth où le ministre a remis une ambulance offerte par le chef de l'Etat aux populations.
Ouverture de 100 postes de santé
Modou Diagne Fada a annoncé la volonté du gouvernement d'ériger les postes de santé de Sagatta, Ndande et Guéoul, en centres de santé secondaires, en plus de la construction d'une nouvelle maternité et d'un logement à Ndande pour un financement de 65 millions de F Cfa.
Aussi, le ministre a-t-il promis l'octroi d'une table de consultation générale, une mallette de premier secours, un pèse bébé et des tables d'accouchement au poste de santé de Ndande.
Pour le centre de santé de Kébémer, le ministre a pris l'engagement de rendre fonctionnel le service de radiologie avec l'affectation prochaine d'une développeuse, mais aussi l'affectation d'un personnel aux deux nouveaux postes de santé urbains créés par la municipalité de Kébémer qui a déjà prévu de les équiper. Cela, sans compter l'installation d'un coin du nouveau né et le renouvellement d'une partie de la chaîne de froid au niveau des centres de santé.
Métier à risques
Le ministre a exprimé son souhait de pré-positionner, dans chaque communauté rurale, au moins un infirmier chef de poste ou une sage-femme. « Avec l’important programme de recrutement de personnel, nous allons ouvrir, sur l’ensemble du territoire national, les 100 postes de santé fermés faute de personnel », a assuré M. Diagne, non sans préciser que l’Etat ne peut pas, pour l’instant, recruter le personnel des agents communautaires de santé.
Car, fait-il remarquer, l’exercice de la médecine est un métier à risque qui demande que le personnel soit qualifié, avec des diplômes reconnus par l’Etat.
« Ces agents de santé communautaires ont une bonne expérience de terrain certes, mais cela n’est pas suffisant », a-t-il noté. Il a invité les comités de santé de continuer à les prendre en charge en attendant de trouver une solution.
M. Diagne a affirmé que cependant, l’Etat est engagé à contractualiser les sages-femmes et infirmiers payés jusque-là par ces comités pour alléger leurs charges et leur permettre de revoir à la hausse la motivation des agents communautaires.
Ousmane MBENGUE
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