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Cameroon tribune | Cameroun | 08/02/2011 | Lire l'article original
Dans le cadre de la 4e journée de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF), des projections de ces pratiques ont eu lieu hier. C’était à l’occasion d’une concertation entre Marie-Thérèse Abena, ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, avec les autorités traditionnelles et religieuses de la Briqueterie, quartier de Yaoundé où le phénomène est assez ancré. L’objectif étant de renforcer les liens entre le gouvernement et la société civile pour définitivement barrer la voie à ces pratiques traditionnelles ayant des conséquences sur la santé physique et psychique de la femme. Il a d’ailleurs été question d’un plan national de lutte qui comprend entre autres, la protection et la prise en charge des victimes, la prévention pour éviter la naissance de nouveaux foyers de mutilations et la sensibilisation de masse.
Selon des associations, ce sont les mamans elles-mêmes qui conduisent leurs fillettes chez les exciseurs. Et pour certaines femmes, il n’y a plus de risques depuis que les praticiens ont modernisé leurs méthodes. « Maintenant, ils stérilisent le matériel et c’est comme à l’hôpital », lance une habitante de la Briqueterie. D’où la crainte du Minproff de voir les MGF s’installer dans les formations sanitaires. A terme, Marie-Thérèse a invité les « wanzam, (exciseurs), à se débarrasser véritablement de leurs couteaux. Un comité local de lutte contre les MGF sera mis en place à Yaoundé II dans les prochains jours.
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