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Mutations | Cameroun | 16/05/2011 | Lire l'article original
Il y a la tuberculose, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la fièvre jaune, la rougeole, l’hépatite, la méningite. Mais nous entendons évidemment élargir cette couverture vaccinale à d’autres maladies dans les prochaines années.
Ce qui veut dire que toutes les maladies ne sont pas encore couvertes…
Ecoutez cette couverture est déjà nationale. Elle concerne l’ensemble des aires de santé du pays. Et nous ne pouvons fonctionner qu’avec les moyens dont nous disposons et donc qui sont mis à notre disposition par l’Etat et les partenaires au développement. Mais il y a aussi la notion de santé publique. L’idée étant de toucher le maximum de populations et de commencer par les maladies les plus répandues. Mais comme je l’ai dit, la couverture vaccinale se fait de façon progressive.
Avec sa structure actuelle et avec ses moyens de l’heure, le Pev peut-il efficacement adresser la question de la vaccination sur l’ensemble du territoire national ?
Je le pense sincèrement. Et c’est pour cela qu’au quotidien nous déployons de grands efforts.
Il y a quelques mois vous avez réuni des députés de la Nation pour un plaidoyer en faveur de l’augmentation des moyens dont le Pev dispose. Ce qui veut quand même dire qu’au fond, il y a des insuffisances…
Nous avons en effet organisé cette activité et je puis même vous dire que ce plaidoyer se fait à tous les niveaux des instances décisionnelles de l’Etat, afin que le Pev dispose de plus de ressources et même que la vaccination au Cameroun bénéficie de plus d’attention parce que comme vous le savez, prévenir vaut mieux que guérir. Et je peux même dire que pour un pays comme le nôtre qui ne dispose pas de ressources illimitées, la prévention est la clé de la santé des populations. Elle est beaucoup moins coûteuse que la guérison. Nous sommes écoutés dans notre plaidoyer. Et nous devrions aboutir au plus tard en 2013, à une loi allant dans ce sens.
Et quid du Fonds de vaccination dont vous n’avez cessé de demander la mise sur pied depuis quelques années?
Nous renouvelons notre appel pour la mise sur pieds de ce Fonds et attendons que les pouvoirs publics y accordent une suite favorable pour que la vaccination soit pérenne dans notre pays.
Propos recueillis par S. D. B.
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