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Le soleil | Sénégal | 14/06/2011 | Lire l'article original
Parce que les interventions ont particulièrement ciblé les populations locales, ignorant les émigrés ou certains décideurs-clé. Ce qui a généré des poches de résistance où ces groupes d'influence ont joué un rôle capital pour empêcher l'abandon de l'excision. La région Nord, a rappelé le Docteur Cheikh Tidiane Bâ, n'est pas épargnée par la pratique de l'excision. La dernière Enquête démographique de santé faisait état d'une prévalence de 44%, contre une moyenne nationale de 28%. Les régions de Kolda et Matam se caractérisent par une prévalence très élevée avec respectivement 94% et 93%. Elles sont suivies par les régions de Tambacounda (86%), de Ziguinchor (69%) et de Saint-Louis (44%). A Dakar, région de forte immigration, la prévalence est de 17%. A l'opposé, dans les régions de Thiès (7%), de Louga (4%) et surtout de Diourbel (2%), les proportions de femmes excisées sont beaucoup plus faibles. Parlant des leçons du Plan d'action 2000/2005, Dr Bâ a rappelé que la mobilisation de ressources conséquentes a permis l'atteinte des résultats et notamment, de mener des activités génératrices de revenus.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
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