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Sud Quotidien | Sénégal | 08/07/2011 | Lire l'article original
Interpellée hier jeudi en marge des travaux du 12ème forum pharmaceutique international qui se déroulent actuellement au Méridien Président à Dakar, le Professeur Eva Marie Coll directrice du Rock Back Malaria (Faire reculer le paludisme) a salué les progrès réalisés dans cette croisade en Afrique. Certains pays africains, dit-elle, ont fait et continuent de faire beaucoup d’efforts pour faire reculer le nombre de cas de palu ainsi que la morbidité et la mortalité liée à cette maladie. Un pays comme le Maroc, soutient-elle, est ainsi allé le plus loin possible en éliminant le parasite vecteur essentiel de cette maladie.
C’est ainsi que le pays comme le Maroc vient de se distinguer dans la grande offensive contre le fléau en réussissant à éradiquer totalement la maladie. C’est grâce à des stratégies efficaces déroulées étape après étape que le principal vecteur de la maladie a été éliminé. Le moustique est maintenant totalement vaincu au Maroc après avoir été longtemps traqué dans tous ses retranchements par une lutte intense au plan environnemental. Mares asséchées, sites larvaires traités par épandage de produits insecticides ainsi que les domiciles, distribution tous azimuts de moustiquaires imprégnées, etc…
Rien n’a été épargné dans les stratégies, selon le responsable du Programme de lutte anti malaria qui salue les performances du royaume chérifien. Le Professeur Seck souhaite que cet exemple soit élargi à d’autres pays. Il s’agit, selon elle, que chaque pays élabore sa stratégie spécifique pour éliminer le moustique. Parallèlement aux stratégies mises en place par le pays, la contribution mondiale des bailleurs a connu une hausse notoire. De 60 millions de dollars, le financement mondial est passé à deux milliards de dollars et c’est ce qui a permis de surmonter largement le scepticisme qui a longtemps prévalu dans les milieux de lutte contre cette maladie qui continue de décimer le monde notamment en Afrique subsaharienne.
Le cas du Sénégal
Le Professeur Seck a ensuite salué les progrès réalisés par le Sénégal notamment dans la partie nord du pays où certains districts sanitaires n’enregistrent plus de cas de paludisme contrairement à d’autres localités telles que Kédougou, Kaffrine et Kaolack . Des localités où le mal continue de sévir.
Evoquant enfin la question du vaccin anti paludique, le Professeur Seck a promis qu’il sera disponible d’ici 2015. A l’en croire, même si la première version ne donne pas l’efficacité attendue, les recherches engagées promettent de meilleurs résultats : « plusieurs équipes de recherches sont au travail pour trouver les voies de mettre fin à ce fléau ».
Cheikh Tidiane MBENGUE
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