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Cameroon tribune | Cameroun | 21/07/2011 | Lire l'article original
A l’Extrême-Nord, c’est la localité de Yambaram, à 12km de Maroua qui a servi de village-pilote pour le lancement de cette campagne. La séance de projection est articulée autour de trois centres d’intérêt : le lavage des mains, la prévention des maladies diarrhéiques et l’assainissement total piloté par les communautés (ATPC).
Cette nouvelle thérapie inspirée par l’Unicef avec l’appui du Mincom, du Minee, du Minsanté et des autorités administratives et traditionnelles semble rencontrer l’adhésion des populations. La preuve en a été donnée à Yambaram où l’esplanade de la chefferie locale s’est avérée étroite pour contenir la foule d’enfants, d’hommes et de femmes venus visionner les courts métrages. Une série de deux films complétée par un documentaire de 26 mn a suffi pour édifier, la population sur les mesures à prendre pour prévenir les maladies diarrhéiques comme le cholera ou les traiter. Les projections sont entrecoupées des quiz qui vont dans le sens d’amener les populations à internaliser les règles d’hygiène alimentaire, corporelle et environnementale. Leur motivation à apprivoiser ces nouveaux comportements a été assurée par des cadeaux composés des tee-shirts, des casquettes et des fournitures scolaires remis aux élèves méritants et aux parents. Les chefs traditionnels quant à eux, ont reçu des mains de Martin Bouba, délégué régional de la Communication de l’Extrême-Nord des affiches, des prospectus et des mégaphones pour la sensibilisation de leurs populations. La deuxième séance de projection s’est déroulée à Kaliao, dans l’arrondissement de Méri où l’équipe de l’Unicef et du Mincom a procédé aux mêmes démonstrations.
Ces deux villages ont été choisis comme sites-pilotes pour expérimenter cette nouvelle forme de sensibilisation contre les maladies liées à l’eau et à un environnement insalubre. L’Unicef n’est pas à sa première intervention dans ce combat dans la région de l’Extrême-Nord. L’année dernière, une équipe a sillonné certains villages de l’unité administrative pour la sensibilisation sur la défécation à l’air libre. Ces deux localités avaient été déclarées propres grâce à l’utilisation systématique des latrines par leurs populations.
De l’avis de Claire Soppo qui conduit cette caravane du cinéma numérique ambulant, cette nouvelle forme de communication à travers les images est plus adaptée pour les populations des zones péri-urbaines. Cette caravane du cinéma numérique ambulant qui bénéficie du soutien technique et financier d’Unicef Cameroun, ambitionne de voir les populations des localités- pilotes, adopter et respecter des règles d’hygiène alimentaire, corporelle et environnementale afin d’éviter les maladies, notamment le choléra qui a refait surface depuis quelques jours dans la région.
S’agissant de l’Atpc, il faut dire que c’est une approche intégrée de développement participatif qui vise à amener une communauté à analyser ses conditions sanitaires et à prendre collectivement conscience des effets de la défécation à l’air libre sur la santé de ses membres. Elle met l’accent sur le sentiment de honte et de dégoût entre les membres de la communauté dans laquelle se pratique la défécation à l’air libre. Par cette approche, il est facile de faire comprendre aux populations la nécessité de construire et d’utiliser des latrines propres.
Grégoire DJARMAILA
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