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Sud Quotidien | Sénégal | 18/08/2011 | Lire l'article original
Les cas de morbidité ou de mortalité palustres sont-ils en passe de connaitre une baisse drastique dans la région de Dakar ? Il est certes difficile de répondre encore par l’affirmative à cette question mais ce qui est sûr c’est que contrairement aux autres années en cette même période de l’année, ce n’est pas encore le grand rush de malades dans les structures sanitaires de Dakar et sa banlieue pour cause de palu.
D’ailleurs dans certains départements comme Pikine et Guédiawaye, d’importantes opérations de saupoudrage sont en train d’être menées en vue de détruire tous les lieux qui servent d’abris à l’anophèle. Une action qui ne serait, certainement pas étrangère au taux actuel très insignifiant de cas de palu dans la région de Dakar. De quoi faire dire au Chef du brigade d’hygiène publique de Guédiawaye que des stratégies de lutte en amont sont en cours pour non seulement contrer les maladies hivernales mais aussi pour tuer ce moustique qui est la cause de plusieurs pertes en vies humaines au Sénégal et dans le reste du continent.
Ainsi des bassins de rétention d’eau de pluies situés à Médina Gounass, à Wakhinane et du lac du Thiourou, ont été délarvés par les agents d’hygiènes de cette localité, appuyés en cela par les services de l’Onas. Mieux, pour élargir leur croisade, l’épandage de poudre se fait nuitamment dans les tous les quartiers de ce département. Sans compter l’identification de l’espèce de moustique qui se développe dans cette localité par des prélèvements de larves dans des eaux ou dans tout autre site de prédilection.
A en croire le Chef de Brigade d’hygiène de Guédiawaye, la bataille de l’éradication de l’anophèle est engagée dans cette localité et pour la pérenniser, il en appelle à l’appui des collectivités locales qui ont la compétence transférée.
Le major du district sanitaire de Roi Baudouin lui également a confirmé les importants acquis réalisés cette année en matière de prévention des maladies hivernales. Selon lui « Un travail formidable de prévention est mené par le service d’hygiène au niveau des bassins de rétention». Les populations conviennent également sur la nécessité de voir ces opérations pérennisées avec suivi régulier.
Dans le poste de santé de Khourounar à Pikine par exemple, seuls trois cas de paludisme ont été enregistrés suite à un test de diagnostic rapide (tdr), réalisé dans le courant du mois d’aout selon Ndiamé Sow le Chef de Poste de santé de la zone. L’année dernière par contre, selon la même source, les cas étaient sensiblement beaucoup plus nombreux. La seule réserve cependant c’est qu’au cours de ces deux derniers mois, à cause du long mouvement de grève du Sutsas Sas, marqué par la rétention des données sanitaires, il était très difficile d’avoir accès à des chiffres fiables.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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