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Sud Quotidien | Sénégal | 13/09/2011 | Lire l'article original
Installer un stimulateur cardiaque ou un pace maker au Sénégal pour soulager les maladies du cœur nécessite beaucoup de moyens. Il faut payer en moyenne 1 million 500 francs Cfa pour avoir droit à l’implantation d’un stimulateur cardiaque. Une somme dont ne disposent pas la plupart des malades issus des couches modestes. Or il est établi que le type d’appareil moderne sous forme de batterie implantée au niveau du cœur du patient pour le restant de la vie permet d’allonger son espérance de vie.
Selon un des spécialistes de la question, la science permet aujourd’hui d’intervenir jusque dans la région cardiaque du malade sans ouvrir son cœur. Il suffit simplement de faire monter des sondes et par ce biais on peut arriver aux artères pour, soit stimuler une partie du cœur, soit déboucher sur l’artère.
Dans un pays comme le nôtre, dit-il, où les maladies cardiaques constituent la deuxième cause (ou première) de décès juste après le paludisme, ces outils destinés au traitement des maladies cardiovasculaires dont l’utilisation est assez complexe, doit faire penser urgemment à la question du coût onéreux de la prise en charge. Car dans les structures sanitaires des chiffres révèlent que de nombreux sénégalais meurent dans les lits d’hôpitaux parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer le pace maker.
A L’hôpital Le Dantec, un accompagnant d’une patiente soutient avec tristesse qu’ils sont à la recherche en vain depuis des mois de moyens pour l’achat d’un pace maker pour sauver la vie de leur malade. Ils sont nombreux, renseigne-t-ils, ceux qui sont dans la même situation. Une situation pénible que reconnaissent les professionnels du secteur qui disent être confrontés quotidiennement à ces types de cas face auxquels ils n’ont que leurs yeux pour regarder mourir les malades. C’est pourquoi ils pensent qu’il y a lieu d’accélérer le processus de la mise en place de l’Assurance maladie.
Surtout que d’après certaines études plus de 80 % des sénégalais n’ont pas de prise en charge médicale. Et en ce qui concerne le pace maker ce sont des centaines de patients subissent annuellement cette implantation contre des milliers d’autres qui en ont mais sans moyens.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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