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Sud Quotidien | Sénégal | 30/09/2011 | Lire l'article original
A l’évidence, les personnes qui souffraient de maladies de l’œil, malgré leurs ruées vers les autres hôpitaux, n’étaient pas forcément prises en charge en consultation générale. La plupart d’entre elles faisaient certes le déplacement, mais n’avaient guère le privilège d’être consultées par un ophtalmologue.
Même s’il est aujourd’hui difficile de donner des chiffres exacts sur les résultats obtenus en 2011 compte tenu de la situation liée à la rétention des résultats, on peut toutefois dire qu’en 2010 déjà, prés de 4000 personnes ont été consultées en ophtalmologie dans le département de Nioro.
Dans ce lot, 1708 nouveaux cas de cécité et autres maladies de l’œil ont été décelés sur l’ensemble de la zone de couverture du district. Au cours de la même année, les audiences foraines organisées périodiquement dans la zone ont permis à 97 femmes et 80 hommes de subir une opération de la cataracte, en marge du nombre avoisinant 500 patients qui ont été aussi traités pour avoir été frappés par les autres maladies oculaires.
Ainsi depuis prés de deux (2) ans maintenant, le district de Nioro poursuit sur l’ensemble de ses postes de santé décentralisés un important programme de lutte contre ces genres de maladies endémiques. Cette intervention qui a été élargie dans la commune de Ndoffane pour un maillage complet en matière de couverture, a débuté par la formation et le renforcement de capacité des agents de structures déconcentrées en consultation et traitement des pathologies.
Une démarche qui a permis aujourd’hui l’intervention chirurgicale au sein même des postes avec les conditions minimum de faisabilité grâce à la formation offerte à un effectif de trois (3) techniciens. Les populations de ce fait sont aujourd’hui d’autant plus conscientes des services rendus par le district en matière de traitement. Mais le plus important chez elles, repose sur les économies qu’elles son entrain de faire par rapport à la cherté de la prise en charge de cette catégorie de maladie. Plus on avance vers les villes, plus la prise en charge devient insupportable pour les populations notamment villageoises dont l’écrasante majorité vit au seuil de la pauvreté.
Ainsi pour cette raison majeure, le programme a aussi initié sur le territoire national d’autres formes d’audiences foraines afin de doter aux nécessiteux une consultation et un traitement, quasi gratuits si l’on tient compte de la cherté de ces formes de pathologies dans notre pays.
Abdoulaye FALL
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